Chez Pedro Almodóvar (« Talons aiguilles », « Tout sur ma mère »), Marisa Paredes a incarné la renaissance postfranquiste, à travers d’inoubliables héroïnes – souvent des mères impitoyables et affranchies, des artistes tourmentées prêtes à tout pour vivre leur passion. Au Festival Lumière de Lyon, où elle était invitée la semaine dernière, l’actrice espagnole nous a parlé, dans un intimidant mélange de douceur et de force, de son intransigeant désir de liberté.