
Hurlevent d’Emerald Fennell (sortie le 11 février 2026)
Dans la veine de son déjà très noir et lascif Saltburn (2023), la réalisatrice britannique Emerald Fennell promet de revisiter le roman gothique d’Emily Brontë en l’assaisonnant d’une bonne dose d’érotisme, boostée par la musique de la reine de l’hyperpop, Charli XCX. Avec, au casting, Margot Robbie et Jacob Elordi, la Saint-Valentin 2026 (période de sortie du film) risque d’avoir un goût d’interdit.

The Bride! de Maggie Gyllenhaal (sortie le 4 mars 2026)
Deuxième long métrage de l’actrice Maggie Gyllenhaal après l’intranquille The Lost Daughter, The Bride ! se penche sur l’histoire du célèbre Frankenstein et fait la part belle à sa fiancée, incarnée à l’écran par l’actrice Jessie Buckley. Une relecture moderne du mythique livre de Mary Shelley, avec aussi Christian Bale, Annette Bening et Penélope Cruz, qui soufflerait un vent noir et gothique sur les tranquilles palmiers de la Croisette.

Amarga Navidad de Pedro Almodóvar (pas de date de sortie annoncée)
Le nouveau film du grand réalisateur espagnol – dont le titre veut dire Noël amer en français – suit l’histoire d’Elsa, une réalisatrice de publicité, qui a récemment perdu sa mère en décembre. Après un burnout, elle se réfugie sur l’île de Lanzarote, dans l’archipel des Canaries… Cette histoire serait celle d’un joyeux mélange entre « la quête d’antidépresseurs d’une publicitaire » et « une thèse élégiaque sur la chanteuse mexicaine Chavela Vargas, la muse d’Almodóvar », indique The Film Stage.
Flowervale Street de David Robert Mitchell (sortie le 12 août 2026)
Après les troublants It Follows et Under the Silver Lake, le réalisateur américain revient avec ce mystérieux film de science-fiction où l’on devrait croiser des dinosaures. Il devrait prendre place dans les années 1980 et mettra en scène la famille Platt, composée d’Anne Hathaway, Ewan McGregor, Maisy Stella et Christian Convery.
I Want Your Sex de Gregg Araki (pas de date de sortie annoncée)
On ne l’avait plus vu sur grand écran depuis déjà dix ans et son cauchemardesque White Bird (2014). Le daddy queer du ciné américain fait son grand retour avec un film au nom plus qu’évocateur, I Want Your Sex, ou l’histoire d’Erika Tracey (Olivia Wilde), artiste provocatrice qui embauche le jeune Elliot pour devenir sa muse sexuelle. À IndieWire, Gregg Araki a déclaré : « C’est à propos de la Génération Z et il y a dans ce film un peu de La Secrétaire de Steven Shaingerg. »

The Moment d’Aidan Zamiri (pas de date de sortie annoncée)
Basé sur une idée originale de la chanteuse Charli XCX, The Moment (qu’elle produit et dans lequel elle joue) est un faux documentaire sur la vie d’une pop star à l’approche de sa première tournée. G. Cook, producteur talentueux qui a travaillé avec Charli XCX sur son démentiel album « Brat », en a composé la musique (électro métaphysique en vue). Rosanna Arquette et Alexander Skarsgård seront également de la partie.
Remain de M. Night Shyamalan (sortie le 21 octobre 2026)
Après Trap (2024), le maître du suspens est de retour avec ce film co écrit avec l’écrivain Nicolas Sparks et porté par Jake Gyllenhaal, Phoebe Dynevor et Ashley Walters. Celui qui nous a habitués aux plot twists s’attaque à la romance. Remain racontera l’histoire de l’architecte new-yorkais Tate Donovan, qui se rend à Cape Cod pour concevoir la maison d’été de son meilleur ami après avoir été interné pour une dépression aiguë. Il rencontre alors Wren, une jeune femme qui lui fait remettre en question tout ce qu’il sait de son monde.

Send Help de Sam Raimi (sortie le 11 février 2026)
On est toujours dans l’attente des films de genre virtuoses et énergisants du réalisateur d’Evil Dead (1983) et Spider-Man (2002), mais là, peut-être encore plus. Avec Send Help, le cinéaste américain suit deux rescapés d’un accident d’avion (Rachel McAdams et Dylan O’Brien) qui se retrouvent coincés sur une île déserte. Opposés en tout point, les deux collègues seront obligés de trouver des compromis pour s’en sortir. Mais le synopsis officiel laisse entendre que l’entente cordiale ne durera pas… L’humour gore du réalisateur devrait trouver un écrin parfait dans ce film de survie qu’on espère aussi fou et extrême que ses précédents chefs-d’œuvre.
Dune : Troisième partie de Denis Villeneuve (sortie le 16 décembre 2026)
La grande épopée adaptée de la saga de Frank Herbert devrait trouver une fin épique avec Dune : Troisième partie. Dans Dune et Dune : Deuxième partie, Paul Atreides (Timothée Chalamet), héritier déchu, découvre sa destinée messianique sur Arrakis, s’allie aux Fremen et mène la révolte contre les Harkonnen et l’Empire – une montée en puissance qui le précipite vers un destin aussi triomphal que tragique. Notre prédiction, c’est que l’esthétique épurée de Villeneuve, les décors monumentaux et l’ambiance mystique des deux premiers volets prendront une toute nouvelle ampleur, histoire de finir en beauté la légende.
Digger d’Alejandro González Iñárritu (sortie le 30 septembre 2026)
« L’homme le plus puissant du monde se lance dans une mission effrénée pour prouver qu’il est le sauveur de l’humanité avant que le désastre qu’il a déclenché ne détruise tout. » Le synopsis officiel du prochain film du Mexicain Alejandro G. Iñárritu (Babel, 2006 ; The Revenant, 2016 ou le plus intimiste Roma, diffusé sur Netflix en 2018) laisse entrevoir un film d’antihéros excitant, porté par un Tom Cruise qui délaisse les grosses franchises à la Mission : Impossible et Top Gun pour se diversifier. Iñárritu devrait en revanche renouer avec les grandes productions hollywoodiennes, tout en proposant une satire noire très contemporaine. Le casting dingue du film (Sandra Hüller, Jesse Plemons, John Goodman, Riz Ahmed…) achève de nous convaincre.

Pillion de Harry Lighton (sortie le 1er avril 2026)
Dans ce premier film en forme d’éducation sentimentale, Harry Lighton raconte la relation de soumission/émancipation entre Colin, jeune homme renfermé et Ray, apollon sculptural moulé dans une combinaison de moto. Un film queer et cuir, à l’érotisme exacerbé et doux, porté par un duo de choc : Harry Melling et Alexander Skarsgard.

À voix basse de Leyla Bouzid (sortie le 22 avril 2026)
Après Une histoire d’amour et de désir – très beau récit d’une rencontre amoureuse sur fond de littérature érotique arabe, sorti en 2021 –, la réalisatrice tunisienne prépare À voix basse, l’histoire de Lilia, qui, de retour en Tunisie pour les funérailles de son oncle, est confrontée à des secrets de famille. La réalisatrice promet d’explorer la violence patriarcale sur des générations. Au casting : Eya Bouteraa, Hiam Abbass et Marion Barbeau.

La Chaleur de Stéphane Demoustier (pas de date de sortie annoncée)
De La Fille au bracelet (2020) à L’Inconnu de la grande arche (2025) en passant par Borgo (2024), les films de Stéphane Demoustier témoignent tous d’une observation fine de la société, et particulièrement de la jeunesse. Visiblement très inspiré, le cinéaste s’apprête à sortir (près d’un an après son dernier film) un thriller très séduisant sur le papier : l’histoire d’un adolescent, Marouane, qui, sous la chaleur démente qui s’abat sur les plages des Landes, passe sa dernière journée au camping en ruminant autour d’un corps qu’il a enseveli la veille sous le sable. On sent venir un film d’été tout en tension et sans fioriture, pile ce qu’on aime.

La Gradiva de Marine Atlan (pas de date de sortie annoncée)
Brillante chef-opératrice (Jessica Forever de Caroline Poggi et Jonathan Vinel, 2019 ;Nos cérémonies de Simon Rieth, 2023 ; Le Ravissement d’Iris Kaltenbäck ou Les Reines du drame d’Alexis Langlois, 2024) que le jeune cinéma français s’arrache, Marine Atlan racontera dans son premier long métrage l’histoire d’un groupe de lycéens français parti en voyage scolaire à Pompéi pour découvrir ses ruines et ses corps pétrifiés par le Vésuve. Dans cette ville fantôme, ils se laissent submerger par le désir, la colère et le désespoir jusqu’à s’y abandonner complètement et tout perdre. La cinéaste nous avait expliqué en interview avoir trouvé le sujet du film en « assumant le mélodrame » façon Douglas Sirk. Elle nous avait aussi confié qu’il y serait question de « fantasmes », de déterminisme social et de secret de famille.

Illustre inconnue de Marc Fitoussi (pas de date de sortie annoncée)
Après Les Cyclades (2023), Marc Fitoussi a tourné cette comédie sur une figurante, Corinne Maclo (Isabelle Huppert), qui cherche à percer dans le cinéma. Jusqu’au jour où elle fait la rencontre de Sandrine Kiberlain, qui pourrait lui faire accéder à son rêve de célébrité… Le talent satirique, tout en cruauté délicieuse, de Marc Fitoussi, risque de faire mouche encore une fois.
Disclosure Day de Steven Spielberg (sortie le 10 juin)
Quatre ans après The Fabelmans, Steven Spielberg renoue avec ses premières amours de science-fiction. On sait peu de choses de ce projet – jusqu’au titre, encore inconnu – si ce n’est qu’il est écrit par David Koepp, scénariste de Jurassic Park, et qu’il s’agira d’une histoire d’extra-terrestres. Au casting : Emily Blunt, Josh O’Connor et Colin Firth.
Alpha Gang de David & Nathan Zellner (pas de date de sortie annoncée)
Connus pour leur univers délirant et expérimental (Black Something, Flotsam/Jetsam), les deux frères rempilent avec cette comédie barrée concentrée sur un groupe d’envahisseurs extraterrestres envoyés pour conquérir la Terre, et déguisés sous forme humaine en un gang de motards armés et dangereux des années 1950. Au casting : Cate Blanchett, Zoë Kravitz, Léa Seydoux, Steven Yeun ou encore Channing Tatum.

Histoires parallèles d’Asghar Farhadi (pas de date de sortie annoncée)
Le réalisateur iranien, doublement oscarisé pour Une séparation et Le client, s’apprête à marquer son retour sur la scène cinématographique avec ce film prévu pour le printemps 2026. Ce projet réunit un casting prestigieux composé de Virginie Efira, Isabelle Huppert, Vincent Cassel, Pierre Niney et Adam Bessa. Bien que les détails de l’intrigue restent confidentiels, le titre suggère une exploration de récits entremêlés, fidèle à la signature du cinéaste.

My Father’s Shadow d’Akinola Davies (pas de date de sortie annoncée)
« Deux frères, Remi et Aki, partent en voyage avec leur père Folarin à Lagos. » Voilà le synopsis lapidaire du premier long métrage de ce cinéaste britannique, qui cumule les jobs (il est aussi DJ, animateur de radio, et fondateur d’une discothèque). Au Royaume Uni et aux US, où il s’est fait remarquer avec son court Lizard (2021), on le considère comme un prodige du ciné expérimental.

Orphan de László Nemes (sortie le 11 mars 2026)
Pour son troisième long-métrage, le réalisateur hongrois (Le Fils de Saul) s’attaque à une page sombre de l’histoire de son pays, en retraçant la vie d’un jeune garçon à Budapest en 1957, un an après la révolution hongroise, qui a vu l’échec d’un soulèvement contre l’URSS. Un film qui promet d’être aussi virtuose que déchirant, connaissant la maîtrise formelle du réalisateur.
Narnia : Le Neveu du Magicien de Greta Gerwig (pas de date de sortie annoncée)
L’engouement autour de Barbie retombé, la talentueuse Greta Gerwig revient chatouiller nos imaginaires enfantins avec l’adaptation d’un nouveau volet de la saga Narnia. Le Neveu du Magicien, premier des neuf tomes imaginés par C. S. Lewis, remonte aux origines du monde de Narnia et revient notamment sur l’histoire de Jadis, la Sorcière Blanche, interprétée par la géniale Tilda Swinton dans le premier volet. Charli XCX et Margaret étaient pressenties pour reprendre le flambeau. C’est finalement à l’actrice franco-britannique Emma Mackey que revient le rôle. Daniel Craig et Meryl Streep sont également attendus au casting.

Orwell : 2+2 = 5 de Raoul Peck (sortie le 25 février 2026)
Le grand documentariste Raoul Peck (I Am Not Your Negro) nous ramène en 1949, alors que George Orwell termine ce qui sera son dernier roman, 1984. Une immersion dans cette œuvre visionnaire pour explorer les racines de sa création et de son auteur, qui explora les concepts de manipulation de la vérité et de la propagande de masse par les images.

Coutures d’Alice Winocour (sortie le 18 février 2026)
Angelina Jolie en réalisatrice de films de série B à Paris pour la Fashion Week ? Le pitch du nouveau film de la réalisatrice française, après Proxima et Revoir Paris, nous fait de l’œil. La trajectoire de cette héroïne va croiser celle de deux autres femmes (Ella Rumpf et Anyier Anei). Un film qui promet de creuser le thème de la sororité avec puissance.
Peaches de Jenny Suen (pas de date de sortie annoncée)
Après The White Girl (2017), la réalisatrice américaine réunit Emma Corrin, Lucie Zhang dans une comédie noire et rebelle. Les deux actrices y jouent deux meilleures amies qui gagnent leur vie en escroquant des sugar daddies. « Lorsqu’elles découvrent que le sac Hermès Birkin qu’on leur a offert est un faux, leurs crimes les rattrapent et elles se retrouvent embarquées dans une folle escapade à travers leur ville natale, Hong Kong” détaille le pitch officiel. Un film de girl’s band qu’on attend de pied ferme.
Love is Not the Answer de Michael Cera (pas de date de sortie annoncée).
Après avoir incarné des personnages aussi gauches que touchants, l’acteur de Juno, Superbad, Arrested Development ou The Phoenician Scheme passe pour la première fois derrière la caméra et embarque dans son aventure Pamela Anderson, Steve Coogan, Jamie Dornan et Lucas Hedges. Le projet reste très mystérieux, aucun synopsis officiel n’ayant été dévoilé, mais selon Variety Australia, le film abordera la « solitude contemporaine et la recherche de lien ».

The Drama de Kristoffer Borgli (pas de date de sortie annoncée)
Un date avec Zendaya et Robert Pattinson, ça vous dit ? Derrière les satiriques Sick of Myself (2022) et Dream Scenario (2023), le cinéaste norvégien Kristoffer Borgli impose son style singulier à l’international. Pour son nouveau film produit par A24, il réunit les deux acteurs, qui incarnent un couple sur le point de se marier, avant qu’un secret ne menace de tout bouleverser. Au vu de l’audace de ses précédents films, on sent que tout est possible.

À bras le corps de Juliette Binoche (pas de date de sortie annoncée)
En 2007, l’actrice Juliette Binoche devient danseuse le temps d’un spectacle baptisé In-I, imaginé en collaboration avec le danseur et chorégraphe britannique Akram Khan. Les deux artistes échangent alors les rôles : elle danse, lui joue. Une performance autour de l’amour, sous toutes ses formes, dont l’actrice retrace ici la genèse. Pour sa première réalisation, Juliette Binoche compose un film à partir d’images d’archive des répétitions, prolongeant à l’écran la singularité de cette collaboration hors du commun.

The Backrooms de Kane Parsons (pas de date de sortie annoncée)
A24 a confié la réalisation de ce film à Kane Parsons, vidéaste de 19 ans. Adapté de l’univers inquiétant des “backrooms”, une légende urbaine née sur internet (selon laquelle il existe des lieux artificiels constituant des mondes parallèles qui peuvent communiquer avec la réalité), le film met en scène un jeune cinéaste qui bascule dans une autre dimension vide et labyrinthique, qui semble abriter des êtres d’un autre monde. Chiwetel Ejiofor et Renate Reinsve tiendront les rôles principaux.
Deli Love de Adinah Dancyger (pas de date de sortie annoncée)
Adinah Dancyger (Moving, Cheer Up Baby) raconte l’histoire d’un propriétaire de delicatessen coréen et d’un artiste juif polonais qui nouent une amitié improbable dans le New York des années 1980. Le film explorera cette relation complexe sur des décennies. Au casting : Hoyeon, Helen Sohyun Choi et Mia Love Kwon.

Le Cri des gardes de Claire Denis (sortie le 18 février 2026)
Avec Le Cri des gardes, adaptation de la pièce Combat de nègres et de chiens de Bernard-Marie Koltès, la cinéaste retourne en Afrique pour raconter une histoire postcoloniale : celle de deux expatriés français, responsables d’un chantier de travaux publics, confrontés à un homme venu réclamer le corps de son frère, mort sur le site. Porté par un casting impressionnant – Isaach de Bankolé, Matt Dillon et Tom Blyth -, ce huis clos a tout pour nous séduire.

L’Odyssée de Christopher Nolan (sortie le 15 juillet 2026)
La grande fresque de Christopher Nolan (après Oppenheimer, 2023) est sur toutes les lèvres depuis quelques mois. Adaptation du poème antique de Homère, le film suit Ulysse (Odysseus) dans son long retour à Ithaque après la guerre de Troie, alors qu’il reste déterminé à retrouver son épouse Pénélope et son fils Télémaque. Ce périple de dix ans, peuplé de créatures mythiques, promet une épopée spectaculaire. Avec un budget colossal de 250 millions de dollars, Nolan confie le rôle immense d’Ulysse à Matt Damon, qui sera bien entouré : Tom Holland, Zendaya, Anne Hathaway, Robert Pattinson, Lupita Nyong’o, Charlize Theron et Jon Bernthal complètent le casting.

Hamnet de Chloé Zhao (sortie le 21 janvier 2026)
Après la superproduction Marvel Eternals (2021), Chloé Zhao (The Rider, Nomadland) semble revenir à un cinéma plus personnel, naturaliste et épuré avec Hamnet. La cinéaste revisite un épisode tragique de la vie de Shakespeare (Paul Mescal) – la mort de son fils – et redonne toute sa place à Agnes (Jessie Buckley), son épouse, longtemps reléguée au second plan mais figure centrale de cette histoire et de la vie du grand dramaturge. On parie que la réalisatrice saura filmer ce récit de deuil avec belle une ampleur romanesque.
Werwulf de Robert Eggers (sortie le 30 décembre 2026)
Après le succès de son délicieux remake de Nosferatu (2024), porté par Lily-Rose Depp et Aaron Taylor-Johnson, le cinéaste Robert Eggers a retrouvé les deux acteurs pour son tout nouveau projet. Werwulf s’attaquera cette fois-ci au mythe du loup-garou. Le film se déroule dans l’Angleterre du XIIIᵉ siècle, avec un tournage dans la langue de l’époque. Folklore et légendes en vue.
Evil Dead Burn de Sébastien Vaniček (sortie le 22 juillet 2026)
Pour poursuivre sa franchise culte, qu’il a créée en 1981, Sam Raimi a choisi un Français. Il s’agit de Sébastien Vaniček, chargé de réaliser le sixième opus de Evil Dead, coécrit avec Florent Bernard (Nous, les Leroy). On ne sait pas grand chose de ce spin-off, sinon qu’il bénéficiera du talent de Sébastien Vaniček, qui nous a terrorisés avec Vermines, film claustrophobe où une invasion d’araignées servait de métaphore politique. Au casting : Souheila Yacoub, Hunter Doohan et Luciane Buchanan.

L’Ultime héritier de John Patton Ford (sortie le 4 mars 2026)
On connaît John Patton Ford pour son premier long métrage, Emily the Criminal, Prix du public du Festival du cinéma américain de Deauville en 2022. Il est de retour avec cette comédie policière, dans laquelle Glen Powell joue Becket Redfellow, un garçon mal aimé de sa famille qui décide d’orchestrer une machination diabolique afin de s’approprier leur fortune. Margaret Qualley et Ed Harris sont de la partie.
Histoires de la Nuit de Léa Mysius (pas de date de sortie annoncée)
Adapté du roman fleuve de Laurent Mauvignier (prix Goncourt 2025 pour La Maison vide), ce thriller politique prend place dans un bourg abandonné de la France rurale. Alors qu’un couple et leur fille de dix ans s’apprêtent à fêter un anniversaire, des événements inexplicables apparaissent à la tombée de la nuit… On compte sur Léa Mysius (Ava, Les Cinq diables) pour retranscrire l’atmosphère cauchemardesque de ce récit, porté à l’écran par Hafsia Herzi, Monica Bellucci et Bastien Bouillon.
The Social Reckoning d’Aaron Sorkin (sortie le 7 octobre 2026)
Le scénariste et réalisateur Aaron Sorkin, déjà aux commandes du scénario original de The Social Network, réalisé par David Fincher en 2010, explore l’affaire du « Facebook Files » survenue en 2021, lors de laquelle une série d’articles du Wall Street Journal avait rendu publics plusieurs centaines de documents internes révélant les dommages néfastes causés volontairement ou non par l’entreprise. Mikey Madison et Jeremy Allen White en seront les têtes d’affiche.

Mother Mary de David Lowery (pas de date de sortie annoncée)
Anne Hathaway, Michaela Coel et Hunter Schafer réunies ? Cet argument suffit déjà en soi, mais si on attend Mother Mary, c’est aussi parce qu’on avait adoré A Ghost Story, le long métrage nébuleux, inquiet et mélancolique qui avait révélé le cinéaste américain David Lowery en 2017. Voici le synopsis de ce nouveau cru : « Un mélodrame pop épique qui suit une musicienne fictive (Hathaway) et sa relation avec une créatrice de mode emblématique (Coel). »

Urchin de Harris Dickinson (sortie le 11 février 2026)
Avec ce premier film en tant que réalisateur, le comédien Harris Dickinson (vu dans Sans Filtre, Babygirl) raconte l’histoire d’un sans-abri londonien, Mike (Frank Dillane), qui tente de se réinsérer et de combattre ses vieux démons. Derrière la chronique sociale, on pressent une grande œuvre sur la culpabilité, le gouffre et le motif du double.

Love on Trial de Kôji Fukada (sortie le 18 février 2026)
Le maître du drame japonais, Kōji Fukada, nous avait laissé en larmes avec Love Life (2023), ou l’histoire d’une famille bouleversée par les fantômes du passé. Fukada revient au drame amoureux dans son nouveau long métrage, centré sur les déboires amoureux d’une jeune star de la musique japonaise. Le film promet d’être une critique du patriarcat et une promesse d’émancipation féminine.

Allah n’est pas obligé de Zaven Najjar (sortie le 4 mars 2026)
Adapté du roman ivoirien éponyme d’Ahmadou Kourouma – Prix Renaudot et Goncourt des lycéens en 2000 -, ce long métrage d’animation réalisé par Zaven Najjar revient sur l’itinéraire de Birahima, enfant-soldat au Liberia qui, kalachnikov en bandoulière, tue des gens pour gagner sa vie. Un récit qui s’annonce à la fois passionnant et âpre sur l’errance, la guerre et l’enfance dérobée.
Roma Elastica de Bertrand Mandico (pas de date de sortie annoncée)
Le plus onirique des cinéastes français (Les Garçons Sauvages, Ultra Pulp) revient avec son nouveau film porté par Marion Cotillard, dans la peau d’une star de cinéma qui s’apprête à faire ses adieux à la caméra. Cette histoire, qui se déroule lors du dernier tournage de l’actrice à Rome dans les années 1980, sera également portée par la géniale Noémie Merlant, dont le rôle reste pour l’instant inconnu.
Romería de Carla Simón (sortie le 8 avril 2026)
Après Nos Soleils, Ours d’or à la Berlinale 2022, la talentueuse réalisatrice catalane boucle sa trilogie familiale et autobiographique avec Romería, qui explore un moment crucial de sa propre adolescence. Le film raconte l’histoire d’une orpheline, de retour sur la terre natale de ses parents, tous les deux décédés de maladies liées au VIH-sida alors qu’elle était très jeune. Un film qui s’annonce fougueux et dense comme un poème.
Minotaur d’Andrey Zviaguintsev (pas de date de sortie annoncée)
Réalisateur des remarqués Leviathan (2014) et Faute d’amour (2017), le Russe Andrey Zviaguintsev racontera l’histoire de Gleb, un directeur d’entreprise russe qui s’apprête à procéder à des licenciements massifs lorsque la découverte de l’infidélité de sa femme bouleverse sa vie personnelle. On espère que cette fable contemporaine nous marquera autant que les précédents films du cinéaste, qui nous a habitués à des récits politiques et moraux d’une grande puissance.

Les Échos du passé de Mascha Schilinski (sortie le 7 janvier 2026)
L’Allemande Mascha Schilinski déploie une fresque impressionnante, sur un siècle, centrée sur l’expérience de jeunes filles, à quatre époques différentes mais dans un lieu unique – une ferme de l’Allemagne rurale, la rivière et les champs alentour. Un chef d’œuvre glaçant, mêlant réalisme historique, symbolisme macabre et vertige existentiel. Le film a remporté le Prix du Jury au Festival de Cannes.

Le Diable s’habille en Prada 2 de David Frankel (sortie le 29 avril 2026)
C’est LA suite la plus attendue de l’année. Meryl Streep y reprend son rôle de rédactrice en cheffe du magazine Runway, pastiche du Vogue américain et de son emblématique directrice Anna Wintour, qui annonçait il y a peu se retirer de ses fonctions après presque quarante années de bons et loyaux services. Pour le reste du casting, Anne Hathaway, Emily Blunt et Stanley Tucci reprennent leurs rôles respectifs, rejoints par Kenneth Branagh dans le rôle de Mr. Priestly. Cette suite devrait se concentrer sur le personnage de Miranda, désarçonnée face au déclin de la presse papier.
Gentle Monster de Marie Kreutzer (pas de date de sortie annoncée)
Elle nous a offert une modernisation étonnante de la vie de l’impératrice Sissi dans Corsage (2022). La réalisatrice autrichienne a réuni deux icônes du cinéma français : Catherine Deneuve et Léa Seydoux, pour ce film centré sur deux femmes confrontées aux zones d’ombre d’hommes de leur entourage. Le film suivra Lucy, pianiste ayant quitté la ville avec son mari pour la campagne, où elle découvre une vérité qui bouleverse sa vie. En parallèle, Elsa, enquêtrice de police acharnée, s’occupe de son père atteint de démence.

La Corde au cou de Gus Van Sant (sortie le 15 avril 2026)
Après sept années d’absence, le poète du cinéma indépendant est de retour avec un nouveau long métrage inspiré d’une folle prise d’otages survenue en 1977 à Indianapolis. Un film politique, présenté hors compétition à la dernière Mostra de Venise, porté par les fringuants Bill Skarsgård et Dacre Montgomery, qui incarnent un entrepreneur et son banquier bientôt pris en otage pour une sombre affaire de dettes.

The Gallerist de Cathy Yan (pas de date de sortie annoncée)
Natalie Portman et Jenna Ortega ont tourné ce film délirant de Cathy Yan (Birds Of Prey). À leurs côtés, pour raconter l’histoire déjantée du propriétaire d’une galerie d’art désespérée cherchant à vendre un cadavre en le faisant passer pour une œuvre d’art : Charli XCX et Da’Vine Joy Randolph.
Triangle d’Or de Hélène Rosselet-Ruiz (pas de date de sortie annoncée)
Le premier long métrage en solo d’Hélène Rosselet-Ruiz (coréalisatrice de Ibiza et Les Reines du Mambo) raconte l’histoire de Laura, une jeune femme qui se fait embaucher pour assister Souria, une jeune et riche Saoudienne, propriétaire d’un luxueux appartement parisien. Alors que tout les oppose, les deux jeunes femmes vont chercher à s’émanciper de leur condition. Malou Khebizi, géniale révélation de Diamant brut d’Agathe Riedinger, ainsi que Soundos Mosbah et Ziad Bakri sont au casting.
J’oublierai ton nom de Yann Gonzalez (pas de date de sortie annoncée)
Imper en vinyle, cheveux blond décolorés, regard désabusé… Il n’y a pas de doute, le premier rôle de Vanessa Paradis pour Yann Gonzalez restera iconique. Dans Un couteau dans le cœur (2018), l’actrice incarnait une réalisatrice de porno gay portée sur la bouteille, lancée dans une folle enquête après que l’un de ses acteurs ait été violemment assassiné. Un mélange érotique et sombre, cher à Yann Gonzalez, qu’il réinjecte dans son troisième long métrage, J’oublierai ton nom. Cette fois-ci, l’actrice devient une institutrice de 50 ans d’un petit village de montagne. Séductrice, elle passe ses nuits avec des hommes tristes qu’elle ne revoit jamais. Jusqu’au jour où elle tombe amoureuse de Terence. Débute alors une aventure qui l’emmènera dans les confins d’un monde fantastique et inquiétant.
