« The Shadow’s Edge » : un cyber-thriller avec un Jackie Chan au meilleur de sa forme

Pour son grand retour dans les salles françaises, dans la foulée du reboot de « Karaté Kid », Jackie Chan, 71 ans, s’offre un cyber-thriller bourré de twists et d’action. Spectaculaire et très plaisant.


the shadows edge

Malgré son système de surveillance high-tech, la police de Macao se fait ridiculiser par un gang de braqueurs-acrobates composé d’un vieux mafieux amateur d’armes blanches (Tony Leung Ka Fai) et de ses 7 fils adoptifs. Le flic vétéran Wong (Jackie Chan) est appelé à la rescousse. Comment lutter dans ce monde d’IA et de cryptomonnaies ?

Le héros septuagénaire de The Shadow’s Edge incarne un dernier rempart humain face à une virtualisation de la société et du cinéma : à l’instar de Tom Cruise dans la saga Mission Impossible, Jackie Chan se fait l’apôtre chinois d’un spectacle à l’ancienne nourri de cascades garanties 100% cicatrices bio – le bêtisier final viendra rappeler cet aspect « fait main ».

Avec ses ruelles exiguës et ses buildings colossaux, Macao fournit un terrain de jeu idéal au thriller d’action, orchestré avec efficacité par Larry Yang. Entre un saisissant saut en parachute de la Macau Sky Tower et une cocasse baston en position accroupie à l’étage d’un boui-boui, le cinéaste ménage aussi de savoureux moments de suspense, comme la mémorable scène de dîner avec le flic infiltré Wong et sa jeune protégée jouant aux inoffensifs voisins, au risque de se faire découper en rondelles par un méchant à l’intellect aiguisé. La double fin du film, carton de l’année en Chine, ouvre vers une suite. On ne s’en plaindra pas.

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The Shadow’s Edge de Larry Yang (Space odyssey, 2h22), sortie le 3 décembre