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Les 15 films de l’année qu’il ne fallait pas manquer

  • Léa André-Sarreau
  • 2019-12-19

Vous avez loupé la Palme d’Or? Tout le monde vous parle de ce petit chef-d’oeuvre chinois qui n’est pas resté longtemps à l’affiche? Vous entreprenez un marathon des meilleurs longs-métrages de l’année? Avant de démarrer une nouvelle année cinéphile, suite de notre flashback sur les films qui ont fait 2019.

De la terreur mes soeurs d’Alexis Langlois

Revenge movie osé, survitaminé et décalé, le dernier court-métrage d’Alexis Langlois (À ton âge le chagrin c’est vite passé (2016)) part d’une conversation entre quatre copines (campées par Nana Benamer, Naelle Dariya, Raya Martigny et Dustin Muchuvitz) qui se retrouvent pour siroter des verres et se confient sur les attaques verbales et physiques transphobes qu’elles ont subies ces dernières heures, sur les applis de rencontre ou dans la rue. Lire l’intégralité de notre critique ici.

—> A LIRE AUSSI: Alexis Langlois vu par… Yann Gonzalez

Ne croyez surtout pas que je hurle de Franck Beauvais

Constitué d’une voix off à la première personne et d’extraits de centaines de films dévorés, Ne croyez surtout pas que je hurle est le carnet de bord du mal de vivre de Frank, 45 ans, qui occupe seul sa maison des Vosges. Un ciné-journal bouleversant qui se mue progressivement en portrait subjectif de l’année 2016, et où s’entrechoquent les souvenirs de l’Euro 2016, des attentats et de Nuit Debout. Lire l’intégralité de notre critique ici.

—> A LIRE AUSSI: Les 15 films de l’année qu’il ne fallait pas manquer

Roubaix, une lumière d’Arnaud Desplechin

Inspiré d’un fait divers, ce polar social avec Léa Seydoux, Sara Forestier, Roschdy Zem et Antoine Reinartz oscille entre réalisme social et élans passionnels, diagnostic chirurgical et envolées musicales. En faisant feu de tout bois, Arnaud Desplechin signe une oeuvre pleine d’humanité sur de grands brûlés de la vie, et confirme qu’il est un de nos plus grands directeurs d’acteurs. 

—> A lire aussi: Arnaud Desplechin et la chef-opératrice Irina Lubtchansky nous parlent de « Roubaix, une lumière »

Un Grand voyage vers la nuit de Bi Gan

Sensation du dernier Festival de Cannes, le deuxième film du réalisateur chinois fait preuve d’une double prouesse, technique et poétique. Partant d’une intrigue commune (un homme enquête dans la nuit pour retrouver la femme qu’il aime), Bi Gan déploie son film en deux parties -l’une classique, l’autre en 3D, en forme de plan-séquence organique, fluide. C’est le début d’une métamorphose temporelle, où les scènes se dilatent, où les jeux de profondeur de champs et de flous conduisent à une synergie des sens auquel le spectateur, qui a vite fait d’oublier la performance technique, s’abandonne avec nostalgie. Lire l’intégralité de notre critique ici.

La Femme de mon frère de Monia Chokri

Croisée dans Les Amours imaginaires et Laurence Anyways de Xavier Dolan, l’actrice québécoise Monia Chokri reprend le rythme soutenu et la cinglante ironie de ces deux films dans son premier long métrage. En suivant les pas de Sophia, une doctorante montréalaise au bout du rouleau interprétée avec fougue par Anne-Élisabeth Bossé, Chokri exacerbe l’oralité du cinéma de Dolan par la mise en scène de joutes verbales en forme de matchs de ping-pong passionnels dans lesquels la balle fuse d’un camp à l’autre sans que jamais aucun des joueurs ne s’avoue vaincu. Lire l’intégralité de notre critique ici.

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