A voir : la masterclass d’Arnaud Desplechin et Mathieu Amalric à la Cinémathèque française

Dans le cadre de la rétrospective de ses films au début du mois de septembre, Arnaud Desplechin donnait une masterclass à la Cinémathèque en compagnie de son acteur fétiche Mathieu Amalric. Arte propose de la voir en ligne. Après les masterclass de Brian De Palma et de Claire Denis à la Cinémathèque française, Arte propose


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Dans le cadre de la rétrospective de ses films au début du mois de septembre, Arnaud Desplechin donnait une masterclass à la Cinémathèque en compagnie de son acteur fétiche Mathieu Amalric. Arte propose de la voir en ligne.

Après les masterclass de Brian De Palma et de Claire Denis à la Cinémathèque française, Arte propose un autre cadeau à voir ou revoir en ligne : deux cinéastes pour le prix d’un. Et pas n’importe lesquels puisqu’il s’agit d’Arnaud Desplechin (actuellement à l’affiche avec Roubaix, une lumière) et Mathieu Amalric. Ensemble, ils ont tourné sept films (Trois souvenirs de ma jeunesse, Jimmy P., Un Conte de Noël…). Desplechin derrière la caméra, Amalric devant.

Micro en main, les deux artistes discutent et philosophent sur leur cinéma commun. Anecdote après anecdote, on comprend mieux l’alchimie de ce couple de cinéma dans lequel chacun a fait grandir l’autre. Ils évoquent notamment leur rencontre artistique, presque fortuite ou en tout cas fruit d’un quiproquo, sur Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle), sorti en 1996, dans lequel Mathieu Amalric incarne Paul Dédalus, l’un des avatars cinématographiques de Desplechin (même si Esther, jouée par Emmanuelle Devos, en est un aussi). « Au casting, on ne trouvait pas Paul Dédalus. On a rencontré un nombre d’acteurs invraisemblable. J’avais vu un film dans lequel jouait Mathieu dans un festival de courts-métrages : Les Yeux aux plafonds. Un film merveilleux, avec une performance merveilleuse de Mathieu et je lui avais dit » raconte Desplechin qui l’a ensuite convoqué pour une audition. « Il avait mal compris pourquoi il venait car il pensait être assistant. Le même jour, on a joué avec trois actrices. Et au bout d’un moment, il a compris que c’était un casting. »

On en apprend également plus sur la façon dont les deux cinéastes construisent leurs personnages, comment Desplechin dirige Amalric, sur la jubilation ressentie par ce dernier lors du visionnage de Rois et Reines alors qu’il doutait de sa performance ou sur les frites d’Hippolyte Girardot. Bref, une leçon de cinéma.

Image : Capture d’écran de la masterclass d’Arnaud Desplechin et Mathieu Amalric