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Les 15 films de l’année qu’il ne fallait pas manquer

  • Léa André-Sarreau
  • 2019-12-19

Vous avez loupé la Palme d’Or? Tout le monde vous parle de ce petit chef-d’oeuvre chinois qui n’est pas resté longtemps à l’affiche? Vous entreprenez un marathon des meilleurs longs-métrages de l’année? Avant de démarrer une nouvelle année cinéphile, suite et fin de notre flashback sur les films qui ont fait 2019.

Atlantique de Mati Diop

Grand Prix à Cannes cette année, ce conte poétique politique de la Franco-Sénégalaise Mati Diop sur le retour nocturne et hanté d’une jeunesse ravalée par les flots d’un océan oscille entre naturalisme et surnaturel. Convoquant le reflux des vagues et ses variations comme motif visuel entêtant, la réalisatrice livre un film magnétique et politique. Lire l’intégralité de notre critique.

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Matthias et Maxime de Xavier Dolan

Après avoir perdu un pari, Matthias (la révélation Gabriel D’Almeida Freitas, tout en retenue) et Maxime (Dolan lui-même, dans une composition sensible) doivent échanger un baiser devant la caméra d’une amie étudiante en cinéma – geste a priori anodin qui va pourtant les amener à redéfinir toute leur relation. «C’est plus profond qu’une expérience qu’on va laisser derrière soi», nous a confié Dolan. Les désirs réprimés, les corps qui s’attirent de manière impérieuse… le cinéaste canadien retrouve pour son huitième long métrage les problématiques intimistes qui lui sont chères. Lire l’intégralité de notre critique.

—> A LIRE AUSSI: Notre dossier « Xavier Dolan vu par sa bande »

Parasite de Bong Joon Ho

Avec Parasite, Bong Joon-ho revient sur sa terre d’origine pour y disséquer les tensions sociales devenues insoutenables et les faire remonter à la surface. Exit les sous-textes politiques de Memories of Murder (2004) ou de The Host (2006), son Parasite met (littéralement) les pieds dans le plat, à grand renfort de tranchantes répliques. Selon son goût manifeste pour la satire, Bong continue de travailler ce qui a toujours fait la captivante bestialité de son cinéma: nervosité du montage, débordements burlesques, gloutonnerie insatiable et contorsions des corps. Lire l’intégralité de notre critique.

Sibyl, Justine Triet

À la manière d’un puzzle, ce drame tourbillonnant recompose la psyché d’une psychanalyste (Efira) qui, happée par le récit d’une patiente désespérée, Margot (Adèle Exarchopoulos), se sert de celui-ci comme matière première d’un roman qu’elle écrit. Un film méta, jouissif, qui célèbre avec panache des héroïnes à la fois fragiles et déterminées. Lire notre entretien avec Justine Triet.

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