EN COUV : Juliette Armanet brûle l’écran dans « Partir un jour »

Le n°215 de TROISCOULEURS est là ! Avec en couverture la flamboyante chanteuse et désormais actrice Juliette Armanet, à l’affiche du film musical d’Amélie Bonnin, « Partir un jour », qui fera l’ouverture du Festival de Cannes.


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Couverture du n°214 de TROISCOULEURS

ÉDITO · Pour nous, Juliette Armanet n’est pas « partie un jour ». Elle est au contraire arrivée sans crier gare dans nos vies, il y a une dizaine d’années, avec un premier album follement romantique et mélancolique, Petite Amie. On avait l’impression de retrouver quelque chose de perdu, la chanson française de la grande époque, un air, une manière de France Gall ou de Véronique Sanson. À partir de là, sa musique et son intensité se sont infiltrées dans nos cœurs et nous ont accompagnés d’année en année, dans les drames et dans les joies, marquant de ses arabesques au piano et de ses irrésistibles rythmes disco des moments-clés de nos vies. Quoi de plus logique, alors, que le passage au cinéma de Juliette Armanet ait lieu avec un film qui précisément célèbre cette idée de tubes formant la B.O. d’une existence ?

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Partir un jour d’Amélie Bonnin, qui fait l’ouverture du 78e Festival de Cannes ce mois-ci, raconte le retour au bercail de Cécile, une cheffe montante de la cuisine française, alors qu’elle s’apprête à lancer son restaurant avec son compagnon (Tewfik Jallab) et qu’elle vient de découvrir – avec dépit – qu’elle est enceinte. Quand son père (François Rollin) fait un infarctus, elle se force à revenir passer quelques jours chez lui et sa mère (Dominique Blanc), qui tiennent un resto de bord de route au milieu de nulle part. Elle qui avait décidé de « partir un jour », comme le hit des 2B3, retrouve ainsi sa chambre d’ado, ses souvenirs et puis, soudain, son amour de jeunesse (Bastien Bouillon), qui lui n’est jamais parti.

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Pour exprimer leurs émotions quand les mots manquent, les personnages de ce récit de filiation fédérateur se mettent à chanter des paroles tirées du répertoire populaire, tous ces tubes qui nous sont restés en tête et rappellent dès les premières notes un moment particulier : « Femme Like U » de K. Maro, « Alors on danse » de Stromae… Juliette Armanet, qui avait fait plusieurs apparitions au cinéma dans le rôle de « la chanteuse », trouve ici l’écrin parfait pour son premier grand rôle. Elle y déploie tantôt un jeu simple et sensible, dans lequel on sent vibrer son humanité, tantôt sa fougue et son charisme dans les scènes chantées. Et la chanteuse devint actrice. On est curieux de la voir poursuivre cette nouvelle voie en parallèle de la musique. Même si on est déjà sûrs d’une chose : Juliette Armanet va rester pour toujours · TIMÉ ZOPPÉ

AU SOMMAIRE DU N°215

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