Habituée des drames féminins bouleversants – on se souvient des très beaux Proxima (2019) et Revoir Paris (2022) –, la réalisatrice et scénariste française Alice Winocour revient avec Coutures, son troisième long métrage (sans date de sortie) en forme de portrait croisé qui nous plonge dans la frénésie de la fashion week parisienne.
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Angelina Jolie y incarne Maxine, une réalisatrice américaine atteinte d’un cancer, qui croise le chemin d’Ada (Anyier Anei), jeune mannequin sud-soudanaise, et d’Angèle (Ella Rumpf), maquilleuse française évoluant dans l’ombre des podiums.
Certains utilisateurs qualifient la mise en scène de « poétique », le Personal Shopper d’Alice Winocour (« et c’est un compliment », précise l’utilisateur Nicholas Kidman)l. La réalisatrice est largement saluée, tout comme ses interprètes : « Anyier était absolument fantastique (…) j’ai hâte de voir ce qu’elle fera ensuite », écrit othelloswhore. « Angelina Jolie livre sa meilleure performance depuis des décennies », ajoute également Nicholas Kidman. « Son jeu est excellent », renchérit Tara D. Ses dialogues en français n’y sont peut-être pas pour rien : « Je pourrais écouter Angelina Jolie parler français pendant six heures de plus », confesse Kenza, manifestement sous le charme.
ORAGE EN VUE
Côté scénario, on apprend qu’Angelina Jolie y vit une histoire d’amour avec un personnage incarné par Vincent Lindon – info croustillante partagée par Matt Hoffman. Une scène d’orage fait aussi forte impression, notamment sur othelloswhore, qui la qualifie de « magnifique ». Les fans de films d’horreur, eux, ont été ravis par une séquence où Angelina Jolie regarde The Descent (2005). « Oh Alice… Tu ne savais pas que tu avais quatre fans de The Descent dans le public », plaisante Jordana. Pour TheFilmDiva, c’est même « le meilleur moment du film ». Certains (comme sammy174) regrettent une écriture « décousue et confuse », Couture semble avoir séduit le public du TIFF.
La palme de la meilleure critique revient pour nous à Clara Mac : « Un film sur la mode, mais aussi la vie et la mort. Et un ouragan à Paris, apparemment. »
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