Charli XCX dans Variety : « J’aime beaucoup les films tristes et sombres »

Où en est Charli XCX de sa carrière au cinéma ? Au détour d’une promo pour Apérol et en route vers la Norvège, la star de l’hyperpop a fait un point rapide auprès de Variety, tout en glissant (sans surprise) quelques références bien senties.


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Charli XCX au Primavera Sound 2025 © Raph_PH (CC BY 2.0)

Charli XCX promouvait la semaine dernière sa collaboration avec la marque de cocktail italienne Apérol (aka les pros du Spritz). Variety a saisi l’occasion pour une petite interview, qui passe vite sur le goût prononcé de la créatrice de Brat pour la célèbre boisson orange – l’important, c’est plutôt de choper quelques informations sur ses projets cinématographiques et ses débuts en tant qu’actrice.

En route pour Oslo, où elle a performé au Øya Festival (et où elle a aussi présenté une projection du sublime Valeur sentimentale de Joachim Trier, en couv de notre dernier numéro et en salles le 20 août prochain), Charli XCX, omniprésente sur nos ondes depuis 2014 et son feat avec Iggy Azalea, a partagé son enthousiasme : « Je profite à fond de mon parcours d’actrice […]. Je me sens très inspirée dans ce domaine en ce moment incroyablement créative, et je ne veux faire que des choses qui m’inspirent et me donnent de l’énergie. »

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Charli XCX en pleine présentation de Valeur sentimentale de Joachim Trier – capture Instagram d’un post de Neon

On sent bien cette énergievu le nombre de projets qu’elle empile : 100 Nights of Hero de Julia Jackman (projeté à la Mostra de Venise), ERUPCJA de Pete Ohs (à découvrir au TIFF 2025) ou encore I Want Your Sex de Gregg Araki. En janvier dernier, Variety avait aussi révélé en exclu que la dark princesse allait produire, via sa nouvelle boîte de prod Studio365, The Moment, premier long métrage du photographe écossais Aidan Zamiri, inspiré par une idée de la musicienne, actrice et donc productrice.

Elle cite Maps to the Stars de David Cronenberg et The Addiction d’Abel Ferrara comme des films qu’elle regarde « fréquemment ». « Je ne vais pas nécessairement au cinéma pour me sentir bien », explique Charli. « Ne vous méprenez pas. Il y a certainement des films que j’adore et qui me font du bien, mais j’aime beaucoup les films tristes et sombres. »

Côté petit écran, on a eu un aperçu de son talent d’interprète dans Surcompensation, la série queer et ultra lucide de Benito Skinner, diffusée sur Prime, où elle joue son propre rôle, et dont elle a produit la B.O. « Ben est si talentueux. J’ai l’impression qu’il a vraiment raconté une histoire sincère. Je pense que ça demande beaucoup de courage, alors je suis vraiment ravie pour lui que les gens aient autant aimé la série. » En attendant de se ruer pour découvrir tous ses projets, on peut saisir à quel point son œil cinéphile est aguerri en scrollant son compte Letterboxd.