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Notre guide des films à ne pas manquer cette semaine
- TroisCouleurs
- 2023-08-29
En salles dès le 30 août : un tendre film sur les liens sacrés entre une petite fille et sa nounou ; un conte politico-lyrique ou encore un brasier quasi incontrôlable.
àma Gloria
En 2014, elle avait remporté la Caméra d’or pour Party Girl, beau récit sur une sexagénaire fêtarde, coréalisé avec Samuel Theis et Claire Burger. Dans son premier long réalisé en solo, àma Gloria, Marie Amachoukeli raconte avec finesse et tendresse le déchirement vécu par une fillette de 5 ans et demi lorsque sa nounou adorée, Gloria, doit retourner au Cap-Vert s’occuper de ses propres enfants. Après la projection cannoise, en ouverture de la Semaine de la critique, elle s’est livrée à nous à propos de filiation et de transmission.
Marie Amachoukeli : « Dans l'enfance, tout est intense, bouleversant »
Lire l'entretienBanel & Adama
Dans Banel & Adama, présenté en compétition cannoise cette année, la franco-sénégalaise Ramata-Toulaye Sy, 37 ans, filme le détraquement d’un couple fou amoureux, cerné par la tradition religieuse et les rites de leur communauté. La réalisatrice nous parle de ce conte politico-lyrique, porté par une anti-héroïne passionnante d'ambiguïtés.
Ramata-Toulaye Sy : « Mon film est un patchwork de ce que je suis, de ma double nationalité franco-sénégalaise »
Lire l'entretienAlam
Remarqué en festivals, le premier long métrage du réalisateur Firas Khoury dépeint une jeunesse palestinienne résistante et pacifiste, tout en mêlant questionnements adolescents, sensibilisation politique et devoir de mémoire.
« Alam » de Firas Khoury : une guerre de drapeaux
Lire la critiqueLa Beauté du geste
À Tokyo, une jeune boxeuse atteinte de surdité tente de devenir professionnelle, mais son club est menacé de fermeture. Shō Miyake transpose les principes moteurs de la boxe, entre dégagements et absorptions, dans un film à la fois sensible et incisif.
« La Beauté du geste » de Shō Miyake : coups cadrés
Lire l'articleParadis
Un brasier immense se dresse devant un groupe d’hommes et leur barre le passage. Il semble impossible à maîtriser et pourtant, des jours durant, les habitants de Shologon dans le nord-est de la Sibérie viennent ralentir la course de l’embrasement.