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Notre guide des films à ne pas manquer cette semaine

  • Trois Couleurs
  • 2022-02-14

En salles dès le 16 février : le nouvel ovni de Bertrand Mandico, un docu sur les habitants outre-périph signé Alice Diop, Vincent Lindon en cadre dirigeant chez Stéphane Brizé, une rétro sur une pionnière du cinéma japonais et bien d'autres surprises.

Pour ceux qui veulent découvrir le RER B autrement → NOUS d'Alice Diop

Inspirée de la démarche de l’écrivain François Maspero, Alice Diop parcourt la ligne du RER B, à la rencontre des habitants outre-périph. De Roissy à Saint-Rémy-lès-Chevreuse en passant par Aubervilliers, des existences se bousculent, pour former la mémoire politique et intime d'une France plurielle. La cinéaste en a tiré une réflexion puissante sur le sens de la collectivité, et sur le récit invisibilisé de ses parents immigrés.

MOTS-CROISÉS - Alice Diop : « On dit “nous” sans savoir que cela exclut beaucoup de gens »

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« Nous » d'Alice Diop, la France oubliée vue à bord du RER B

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Pour ceux qui n'ont pas peur des ambiances post apocalyptiques → AFTER BLUE (PARADIS SALE) de Bertrand Mandico

Deuxième volet d’une trilogie picaresque après le queer Les Garçons sauvages, After Blue (Paradis sale) prend pour décor une inquiétante planète, sur laquelle une mère et sa fille cherchent la rédemption. Entre western et fantastique, le film croise les genres pour accoucher d'une imagerie sensuelle et crasseuse, dont les échos politiques évoquent l'urgence climatique.

« After Blue (Paradis sale) » de Bertrand Mandico : nouveau(x) monde(s)

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Pour observer les ravages intimes du capitalisme → UN AUTRE MONDE de Stéphane Brizé

Conçu comme le contrechamp d’En guerre, qui racontait la lutte des salariés contre la fermeture de leur usine, Un autre monde nous plonge dans les réunions glacées des comités de direction, à travers le divorce d’un cadre dirigeant (Vincent Lindon) et de sa femme (Sandrine Kiberlain). Avec un réalisme saisissant, Stéphane Brizé poursuit sa critique du système capitaliste.

« Un autre monde » de Stéphane Brizé : le coût des affaires

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Pour redéfinir les normes autour de la famille → LA VRAIE FAMILLE de Fabien Gorgeart

Anna (Mélanie Thierry), vit une existence heureuse avec son mari (Lyes Salem), ses deux garçons et Simon, enfant placé chez eux depuis ses 18 mois par l’aide sociale à l’enfance… Jusqu’à ce que le père de ce dernier exprime le souhait de récupérer la garde de son fils désormais âgé de 6 ans. Avec ce mélodrame, qui instaure un puissant suspense psycho­logique autour de la filiation, Fabien Gorgeart offre à Mélanie Thierry un de ses plus beaux rôles.

« La Vraie famille » : les liens du coeur

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Pour parcourir les montagnes italiennes → PICCOLO CORPO de Laura Samani

Parmi les premiers longs qui laissent pantois trône en bonne place celui de Laura Samani, découvert à la Semaine de la critique à Cannes en 2021. Un conte vertigineux sur une jeune mère en deuil périnatal qui parcourt les montagnes italiennes au début du XXe siècle. Avec brio, la réalisatrice réinvente les codes du buddy movie, dans une version aride et solennelle tout autant qu’épique.

« Piccolo corpo » de Laura Samani : poids lourd

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Pour découvrir le Cambodge de l'intérieur → LES AFFLUENTS de Jessé Miceli

Dans son premier long métrage, le Français Jessé Miceli compose le portrait sensible et éclaté d’une jeunesse cambodgienne, en suivant de multiples chemins qui mènent ses trois jeunes personnages vers leur indépendance. En observant les effets de la gentrification, de l’exode de la campagne vers la ville dans un contexte de croissance urbaine, le réalisateur instille un discours critique sur la présence occidentale dans la ville.

« Les Affluents » de Jessé Miceli : libres courants

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Pour découvrir une cinéaste japonaise oubliée → Une rétrospective Kinuyo Tanaka en salles

Star de l’âge d’or du cinéma japonais, Kinuyo Tanaka a joué chez les plus grands (Kenji Mizoguchi, Yasujirō Ozu), mais a aussi réalisé six longs métrages d’une modernité sidérante. La sortie de ses films, inédits en France (et à découvrir dans les salles mk2 dès le 16 février), nous a donné envie de repartir sur les traces de cette incroyable cinéaste née en 1909.

Kinuyo Tanaka : actrice adulée, cinéaste oubliée    

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Image : Paradis sale de Bertrand Bonello (c) Paname Distribution / UFO

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