
De son enfance en Roumanie à l’ouverture de sa première salle de cinéma (le 14 Juillet Bastille, en 1974) en passant par ses premiers pas dans le cinéma aux côtés d’Agnès Varda et Jean-Luc Godard, mais aussi ses débuts dans la réalisation, ses films engagés (Coup pour coup en 1972, documentaire militant sur des femmes grévistes), son rôle de producteur auprès de grands cinéastes tels qu’Alain Resnais, Krzysztof Kieślowski, Abbas Kiarostami ou les frères Taviani… Marin Karmitz se confie sur sa riche trajectoire, à la croisée de l’histoire du cinéma, des arts plastiques et de la photographie, dans un long entretien de plus de cinq heures réalisé par l’INA.
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Imaginée comme les archives de demain, la série de témoignages Passé composé, figures du siècle s’attelle à recueillir la parole et les souvenirs de personnalités ayant marqué leur époque. Aux côtés de Robert Badinter, agnès b. ou Raymond Depardon, le cinéaste et producteur Marin Karmitz confie ainsi : « Quel rapport ai-je avec les réalisateurs ? Ce sont des histoires d’amours. »
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