
Figure du ciné expérimental américain, on doit à Ken Jacobs le concept de « paracinema » , né dans les seventies pour caractériser tout ce qui déborde du champ cinématographique pur. Dès les 50’s, celui-ci a réalisé des films comme Tom, Tom, The Piper’s Son (1969), Blonde Cobra (1963) ou a participé à des projets collectifs comme celui de 60 Seconds of Solitude in Year Zero (2011) (une compilation de 60 courts-métrages d’une durée d’une minute, chacun étant réalisé par un cinéaste différent). Des toiles simplement peintes à la gouache à ce que la technologie offre aujourd’hui, tout est permis chez Ken Jacobs, en témoigne cette vidéo montée par Jason Drakeford. Étourdissant.