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Notre guide des films à ne pas manquer cette semaine

  • Trois Couleurs
  • 2022-01-10

En salles dès le 12 janvier : un portrait intime de Jane Birkin par sa fille, le nouveau film d'Emmanuel Carrère inspiré de Florence Aubenas, un film-tombeau hallucinant du Lisboète Pedro Costa, et bien d'autres surprises

Pour voir éclore une tendre rencontre cinématographique entre mère et fille→ Jane par Charlotte de Charlotte Gainsbourg

Pour son premier film en tant que réalisatrice, Charlotte Gainsbourg filme son icône de mère – aujourd’hui âgée de 74 ans - dans l’intimité et accomplit un fantasme partagé par beaucoup : celui de réaliser un film de famille inversé, où l’enfant retournerait la caméra sur ses parents. Qu’importe les scories techniques, les tremblements, les hésitations : au contraire, Charlotte Gainsbourg en fait le cœur d’un film bricolé de ses mains, dont elle assume la belle imperfection.

« Jane par Charlotte » : un hommage maternel espiègle

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Charlotte Gainsbourg : « J’ai eu, à un moment, un rejet complet du côté bordélique de ma vie. »

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Pour les futur·e·s journalistes d'investigation Ouistreham d'Emmanuel Carrère

Pour ses livres, il n’hésite pas à se confronter au réel le plus dur, allant jusqu’à correspondre avec l’assassin Jean-Claude Romand (L’Adversaire), ou notant les étapes de sa propre dépression (Yoga), toujours en mettant en scène sa position d’écrivain. C’est aussi ce statut qu’il remet en question dans son troisième film, Ouistreham, inspiré d’un livre de Florence Aubenas (Le Quai de Ouistreham, 2010) dans lequel la journaliste raconte son infiltration dans une équipe de femmes de ménage, sur un ferry.

Emmanuel Carrère : « La lutte des classes, oui, ça existe. »

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Pour être transporté·e par une histoire de fantômes Vitalina Varela de Pedro Casta

Une Cap-Verdienne débarque à Lisbonne quelques jours après la mort de son mari, dont elle n’avait plus de nouvelles depuis longtemps. Lancinant et peu loquace, ce film-tombeau plastiquement hallucinant du Lisboète Pedro Costa suit l’errance de cette femme esseulée dans un univers majoritairement masculin, piégée entre les murs de sa demeure comme dans les dédales du monde extérieur.

« Vitalina Varela » : élégie funeste

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Pour explorer les ambiguïtés de l'histoire → Adieu Monsieur Haffmann de Fred Cavayé

À Paris, sous l’Occupation, François Mercier (Gilles Lellouche) travaille comme employé pour un talentueux joaillier, Joseph Haffmann (Daniel Auteuil). Lorsque le port de l’étoile jaune pour les Juifs est décrété, monsieur Haffmann confie temporairement sa boutique à François et se cache au sous-sol. Durant cette cohabitation, François s'avère de plus en plus conciliant avec l’occupant nazi, et son épouse, Blanche (Sara Giraudeau), se prend peu à peu d’affection pour Joseph… Fred Cavayé réussit une reconstitution historique pleine de tension qui se resserre progressivement sur un triangle amoureux pour blâmer la lâcheté ordinaire.

« Adieu Monsieur Haffmann » : l'appât du gain

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EGALEMENT EN SALLES

Little Palestine. Journal d’un siège d’Abdallah Al-Khatib

En 2015, le régime syrien assiège le quartier de Yarmouk, à Damas, où vivent des milliers de Palestiniens… Un documentaire poignant sur la résistance de tout un peuple.

Placés de Nessim Chikhaoui

Elias travaille dans une maison d’enfants à caractère social où vivent des adolescents séparés de leurs parents… Le film rend hommage aux éducateurs.

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