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« L'Innocent » de Louis Garrel s'offre une bande-annonce savoureuse
- Trois Couleurs
- 2022-07-08
Une B.O. kitsch à souhait, une lumière douce néonisée et un trio d'acteurs drôle et épatant (Anouk Grinberg, Roschdy Zem et Noémie Merlant). Le film de braquage de Louis Garrel nous a fait un bien fou au dernier Festival de Cannes.
Après deux films en forme de marivaudages (Les Deux Amis, L'Homme fidèle) et une fable poético-militante sur un enfant épris d'un cause écolo (La Croisade), Louis Garrel s'aventure sur le territoire de la comédie policière. Un genre qui lui va bien : projeté en sélection Cannes Première cette année, son quatrième long-métrage en tant que réalisateur a séduit les critiques, dont nous (lire notre entretien avec lui ci-dessous).
Louis Garrel : « Dans la vie, tout commence souvent par le jeu »
Lire l'interviewLa première bande-annonce rythmée du film, dévoilée par le distributeur Ad Vitam, nous présente Abel (campé par Louis Garrel), jeune homme dont la mère sexagénaire, Sylvie (Anouk Grinberg), s’apprête à se marier avec Michel, un détenu tout juste sorti de prison (Roschdy Zem). Avec l’aide de son amie Clémence (Noémie Merlant), il va tenter de percer à jour le mauvais coup qu’il prépare - avant de se laisser prendre au jeu séduisant de ce beau-père pas ordinaire.
Si l'on connaît Louis Garrel habile observateur des mouvements du cœur (l'adultère, la jalousie et le désir étant jusqu'ici ses thèmes de prédilection), L'Innocent assume une veine clairement plus comique, reposant sur des dialogues ciselés et des situations rocambolesques.
Sous cette comédie de braquage un brin burlesque se dissimule une fable tendre sur les liens du sang, et une parabole sur le métier de comédien. « Le film est aussi une mise en abyme de ce que c’est de jouer, comment on peut tout à coup être emporté par une situation organisée de manière artificielle, qu’on ne peut pas y résister », nous a expliqué le réalisateur en entretien. Le film sort en salles le 12 octobre.
En attendant, on vous laisse apprécier cette chanson kitsch et culte d'Herbert Leonard, qui fait partie de la BO douce comme un bonbon du film.
Image (c) Emmanuelle Firman