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DIVINE GANG · John Waters : « Une fois qu’il y a eu Avatar, un pénis qui parle, c’est rien ! »

  • Quentin Grosset
  • 2023-04-04

[INTERVIEW] Le réalisateur des légendaires « Pink Flamingos », « Female Trouble », « Cry-Baby » ou « Hairspray» publie son premier roman, le dément « Sale menteuse » (Gaïa). L’histoire rocambolesque d’une mytho sadique, Marsha Sprinkle, pourchassée par une horde de désaxés. Fans inconditionnels de son cinéma glam, outrageant et queer, on a sauté sur l’occasion pour soumettre le dandy trash à une implacable interview vérité, à laquelle il a répondu avec son tout aussi implacable sens du style. En attendant sa venue à Paris, fin avril, pour une rencontre exceptionnelle en public avec l’écrivaine Hélène Frappat, à mk2 Institut.

DIVINE GANG : Visions féroces, trash, camp, DIY, excessives ou romantiques, à l’image de la plus incendiaire des drag queen, Divine, l’icône du cinéma de John Waters. Par Quentin Grosset.  

Sale menteuse n’est pas votre premier livre, mais c’est votre premier roman. Comment en êtes-vous venu à choisir cette forme ?

Eh bien, j’aime me lancer des défis. Vous savez, à 66 ans, j’ai traversé toute l’Amérique en auto-stop pour écrire un livre intitulé Carsick. À 70 ans, j’ai repris du LSD pour voir ce que ça donnait, avec mon amie Mink Stole [l’une des actrices de sa troupe, les Dreamlanders, ndlr], ce que j’ai raconté dans mon bouquin Monsieur Je-Sais-Tout [paru en 2021 chez Actes Sud, ndlr]. Je me suis dit : allez, osons, essayons d’écrire un roman. J’ai imaginé un million de fictions pour mes films. Dans la première partie de Carsick, il y avait déjà une partie fictionnelle, car j’imaginais les pires et les meilleurs périples que j’allais pouvoir réaliser. Mais je n’avais jamais commencé de roman. J’avais cette idée qui me venait de loin pour un film éventuel, celle d’une femme qui vole des valises dans les aéroports. Je l’ai reprise pour en faire quelque chose de complètement différent dans Sale menteuse.

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Qu’est-ce qui vous intéresse dans la mythomanie de l’héroïne de votre livre, Marsha Sprinkle ?

J’ai toujours été fasciné par les gens que je ne peux pas comprendre. Et Marsha est vraiment folle, elle est très méchante, je veux dire, c’est une psychopathe. Mais j’aime être en sa compagnie, et je pense que mes lecteurs aussi. Bien sûr, ils ne souhaiteraient pas traîner avec elle dans la vraie vie, mais, dans un livre que vous lisez au moment de vous endormir, c’est la compagne idéale.

Marsha Sprinkle est aussi une klepto compulsive, qui vole les bagages des passagers à l’aéroport de Baltimore. Est-ce l’un de vos fantasmes ?

Oh non. Mais, à un moment de ma vie, je me rendais au Festival de Cannes avec Pat Moran, l’une de mes plus chères amies [l’une des Dreamlanders, ndlr]. Et elle a accidentellement pris la mauvaise valise. On montait l’escalator quand son propriétaire s’est mis à littéralement hurler, ce qui l’a mortifiée. Moimême, j’ai plusieurs fois failli me tromper de valise. Je ne sais pas ce qu’il en est en France, mais, aux États-Unis, autrefois, lorsque vous récupériez vos bagages, des employés en surveillaient les étiquettes pour vérifier que c’était bien les vôtres. Ce n’est plus le cas dans les aéroports américains. Donc il est assez facile, aujourd ’hui, d’imiter Marsha. Depuis que j’ai écrit ce livre, l’un des fonctionnaires de l’administration Biden [Sam Brinton, secrétaire adjoint au ministère de l’Énergie, ndlr] a été accusé d’avoir volé des bagages dans plusieurs aéroports. Je me demande toujours s’il a pris modèle sur Sale menteuse

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Je vous sais très fan de Jean Genet. Sale menteuse est-il votre réponse à son Journal du voleur ?

Je ne pense pas. Mon vrai hommage à Jean Genet, ça a été de baptiser Glenn Milstead « Divine » [le nom d’un personnage du roman Notre-Dame-des-Fleurs, ndlr] pour tous les films qu’on a faits ensemble [des sommets underground comme Multiple Maniacs, Pink Flamingos, Female Trouble, mais aussi des films plus populaires comme Hairspray, ndlr]. Chaque fois que je me rends à Paris, je m’arrête un moment à l’hôtel où Genet a fini sa vie [le Jack’s Hôtel, dans le XIIIe arrondissement, ndlr]. C’est l’un de mes auteurs de livres dirty préférés, ils sont aussi très érotiques. La biographie que lui a consacrée Edmund White est un livre brillant [Jean Genet, paru en 1993, ndlr]. Pour moi, la sainte Trinité, c’est Jean Genet, Pier Paolo Pasolini et Andy Warhol. Ils ont répondu à mes prières.

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Criterion Collection 12 Cookie Mueller, Divine et Susan Walsh dans Female Trouble (1974) © Criterion Collection

Voyez-vous Sale menteuse comme un manuel pour apprendre à voler ?

Ce qui est sûr, c’est que tout ce que commet Marsha dans le livre, vous pouvez vous même le faire. Je veux dire, avec mes standup [This Filthy World qu’il fait évoluer depuis 2006, A John Waters Christmas. It’s a Yuletide Massacre pour les fêtes de fin d’année, ou False Negative depuis 2021, ndlr], je prends l’avion presque tous les jours. C’était donc facile pour moi d’observer, d’effectuer des recherches pour ce livre. Il y a longtemps, j’avais une amie qui avait pris l’habitude de voler le portefeuille d’hôtesses de l’air – elles le gardent toujours dans le même petit coin à l’entrée de l’appareil… Depuis que le livre est sorti, j’ai été arrêté pour des fouilles aléatoires par la sécurité bien plus souvent qu’auparavant. Je ne sais pas si c’est lié. C’est peut-être juste ma paranoïa.

Qu’a-t-on à apprendre de quelqu’un comme Marsha Sprinkle ?

Avons-nous besoin de tout apprendre ? Je n’aime pas prêcher, mais je pense que, dans tout mon travail, dans tous mes films, dans tous les livres que j’ai écrits, la leçon à retenir c’est qu’il ne faut pas juger les gens tant qu’on ne connaît pas leur histoire. Et Marsha a un sacré background ! Elle a raison d’être en colère. Oui, c’est une raison ridicule [on ne veut pas vous spoiler, mais ça a à voir avec des anus, ndlr]. Ce que nous pouvons apprendre d’elle, c’est qu’il faut toujours surveiller ses arrières. Parfois, les gens les plus abîmés peuvent être les plus intéressants. Il faut essayer de les comprendre, tout en se réjouissant de ne pas être eux.

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Quel est votre plus grand mensonge ?

Moi-même, je ne mens pas beaucoup. Mais je suppose que c’est quand je vais dans la loge d’un artiste que je connais, après son spectacle que j’ai détesté, et que je lui dis que j’ai adoré – il y a une expression pour désigner ça aux États-Unis, « the green room perjury » [« Le parjure de la salle verte », ndlr]. Ce n’est pas un mensonge très grave. Après, quand j’étais jeune, j’ai volé des trucs. Voler, c’est mentir, pas vrai ?

Le prénom de votre héroïne m’évoque l’insurgée Marsha P. Johnson, une activiste trans qui a participé aux émeutes de Stonewall. Qu’y a-t-il de révolutionnaire dans le parcours de Marsha Sprinkle ?

Il l’est parce que je vous demande de soutenir une méchante. Dans tous mes films, le héros ou l’héroïne serait hyper antipathique dans la vie réelle, et serait probablement le méchant ou la méchante dans les autres films. Marsha est une personne vraiment terrible, mais vous l’encouragez dans ce sens. Et je pense qu’au fond vous aimez la façon dont elle agit.

John Waters et ses acteurs sur le tournage de Multiple Maniacs (1970) © Lawrence Irvine / Courtesy of the Criterion Collection

Quelle est votre routine d’écriture ?

J’écris tous les matins, du lundi au vendredi. Je me lève à 6 heures, je lis mes journaux, je consulte mes mails, et j’écris de 8 heures à 11 h 30 environ. Vous savez, il faut écrire tous les jours. J’aimerais trouver les moyens de faire autrement, mais je n’y arrive pas. J’ai mis à peu près trois ans à écrire chacun de mes livres, de l’idée aux dernières corrections, jusqu’à pouvoir les éditer. D’autres gens doivent prendre le bus pour se rendre à leur job. Moi, j’ai la chance de pouvoir entrer dans mon atelier d’écriture en portant n’importe quelle fripe.

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Ça a été facile de trouver votre style ?

J’ai écrit tellement de films, de livres. Et j’ai un spectacle de spoken word, que je réécris deux fois par an. J’ai donc l’habitude. Non, ça n’a pas été si difficile de trouver ma voix. Je pense qu’il suffit de ne pas se décourager. Lorsque je termine le premier jet – c’est le plus compliqué –, je ne le relis pas de manière obsessionnelle. Je poursuis l’écriture. C’est en réécrivant, en coupant aussi, que l’on devient bon. J’ai trois générations de femmes qui travaillent pour moi. Elles sont un peu mes sensitivity editors [professionnels de l’édition chargés de repérer tout ce qui pourrait heurter certaines sensibilités dans les manuscrits, ndlr], un terme redouté en Amérique. Je ne sais pas si vous en avez dans l’édition française. On nous en a trouvé un officiel pour chapeauter Sale menteuse. Il ne nous a jamais rappelés. Tout le monde va croire qu’on l’a buté. En même temps, je trouve mon livre assez politiquement correct-d’une manière tordue, certes.

Ah oui, dans quel sens ?

Parce que les gentils gagnent à la fin ! Enfin, non, non, c’est la méchante qui gagne. Mais Marsha apprend à dire la vérité, elle trouve l’amour, une sorte de félicité, comme dans un film hollywoodien ridicule.

Pour le livre de photographies Place Space, Todd Oldham vous a fait poser devant votre bibliothèque, qui a l’air de regorger de raretés. Dans cette immense collection, quel est votre livre le plus dirty ?

Ça, je le donne aux Français ! Je pense que le Marquis de Sade l’emporte haut la main. Il a inventé le concept même de livre immonde. J’ai toujours voulu me rendre sur les ruines de son château en France. Il faut que je l’ajoute à ma liste d’endroits à visiter.

Edith Massey et John Waters sur le tournage de Female Trouble (1974) © Bruce Moore / Courtesy of the Criterion Collection – John Waters

L’une des Dreamlanders, Cookie Mueller, était aussi une écrivaine de génie (Traversée en eau claire d’une piscine peinte en noir). En plus d’avoir été votre amie, et actrice, est-elle une inspiration littéraire pour vous ?

Cookie, j’aurais aimé qu’elle devienne écrivaine plus tôt parce que, quand on traînait ensemble, elle ne l’était pas encore. Elle était géniale dans mes films, mais elle était encore meilleure en tant qu’autrice. Les gens la redécouvrent aujourd’hui. J’aimerais qu’elle soit en vie pour le voir, ses livres sont réédités, sa carrière est en train de se réinventer longtemps après sa mort [en 1989, ndlr]. Mon meilleur souvenir de Cookie, c’est qu’elle avait l’habitude de sniffer du café instantané parce qu’elle n’avait pas le temps de faire du vrai café.

Une partie de Sale menteuse se passe à l’aéroport de Baltimore. Dans votre précédent livre, Monsieur Je-sais-tout, vous écriviez que le principal objectif que l’on devrait avoir dans la vie est de voyager en première classe. Mais vous jugiez aussi les passagers de première classe comme généralement très laids. Devons-nous choisir entre la richesse et la beauté ?

Ça dépend ! Si vous voulez vous envoyer en l’air, ce sera techniquement plus facile de le faire en première classe – c’est l’idée du mile high club [qui réunit les personnes qui ont des rapports sexuels dans les avions, ndlr]. Mais, vraiment, vraiment, les gens sont beaucoup plus cute en autocars.

Dans Monsieur Je-sais-tout, vous écriviez aussi qu’en avion vous pouviez parfois être impoli avec les passagers qui vous excèdent.

Ce que je ne supporte plus, en avion, c’est quand les gens parlent fort dans leur portable, ça me tape sur les nerfs. Et la façon dont les gens s’habillent dans les avions en Amérique est vraiment choquante. Je veux dire, pourquoi un homme adulte de 50 ans porte-t-il un short ? Je ne veux pas que ses petites jambes galeuses frôlent les miennes ! Pourquoi tout le monde se met à poil dans les avions, maintenant ? Je suis content que vous soyez à l’aise avec votre corps, mais je n’ai pas à subir ça !

La fille de Marsha Sprinkle, Poppy, appartient au mouvement radical du trampoline, dont les activistes ne se déplacent qu’en sautillant ou, parfois, en vibrant. Pour vous c’est un horizon politique désirable ?

Non, pas tellement, car j’ai fait la satire d’une secte. J’ai fait beaucoup de recherches. Il y a vraiment des tarés qui sont fans de trampoline, qui croient que faire des bonds est super bon pour la santé et tout. Bon, dans le livre, c’est un peu exagéré, mais quand même.

Divine dans Pink Flamingos (1972) © Criterion Collection

À un moment, le partner in crime de Marsha, Daryl, est aux prises avec un fétichiste des chatouilles qui ne veut pas le laisser partir. Vous avez vu le documentaire Tickled (2016) de David Farrier et Dylan Reeve, sur des compétitions de chatouilles qui cachent un empire criminel dans lequel tombent de jeunes hommes ?

Oh oui, j’adore ce film ! Je pense que je vais le programmer cette année au festival international du film de Provincetown [fief underground où John Waters passe ses étés depuis les années 1970, et au festival duquel il est invité résident, ndlr]. C’est formidable, vraiment étonnant. Je n’étais vraiment pas au courant de ce truc avant de l’avoir vu. Je ne comprends toujours pas, mais j’adore l’idée que tous ces hommes hétérosexuels aient été piégés pour se faire ça, se chatouiller les uns les autres, sans avoir compris que c’était érotique et que les gens allaient se branler devant leurs vidéos ! C’est tellement ahurissant qu’ils soient tombés dans le panneau, j’ai trouvé ça fascinant. Les gens fétichisent n’importe quel comportement auquel on ne pense même pas. Pourquoi les chatouilles seraient- elles érotiques ? Je capte pas. Je détestais les chatouilles quand j’étais enfant. C’est une sorte de nouveau SM, du SM light.

Il paraît que vous allez bientôt adapter Sale menteuse au cinéma ? Ce serait votre grand retour, car vous n’avez pas réalisé de film depuis A Dirty Shame (2005). Qu’est-ce qui vous a donné envie de ce come-back ?

Une production a mis une option sur le livre, et on m’a engagé pour écrire le scénario – c’est ce que je faisais ce matin avant l’interview. Moi, j’ai toujours voulu revenir. J’ai eu des contrats pour quatre films depuis A Dirty Shame : on m’a payé pour les écrire, mais ils n’ont jamais vu le jour. J’avais toujours un pied dans l’industrie du cinéma. J’avais l’idée d’un film d’aventures de Noël pour enfants, Fruitcake. Et aussi de trois suites à Hairspray : un film, une comédie musicale et un show télé.

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Si vous adaptez Sale menteuse, je me demande bien comment vous ferez pour donner vie à Richard, ce personnage de pénis qui parle.

Je ne peux pas encore vous en dire plus, c’est vrai qu’on me pose beaucoup la question. Mais vous avez vu le nouvel Avatar ? Une fois qu’il y a eu Avatar, un pénis qui parle, c’est rien ! Le personnage de Richard est intéressant. Daryl, le complice de Marsha, est hétéro. Mais son pénis, qui porte le nom de Richard, devient gay ! Daryl est hétéro au-dessus de la ceinture et gay en-dessous. C’est une question géographique. Est-ce qu’un « non » signifie « non » quand la moitié de la personne dit « non » ?

Dans Sale menteuse, vous écrivez beaucoup sur la chirurgie esthétique pour animaux de compagnie, comme sur le potentiel révolutionnaire des chiens. Votre film Pink Flamingos (1972) faisait aussi honneur aux canidés avec la célèbre séquence où Divine mange une crotte qu’un bichon vient tout juste de faire. Quel est votre rapport aux chiens ?

Dans mon livre, les chiens sont condamnés à une vie de caresses humaines. Pour eux, c’est une véritable course pour s’échapper en meute et mordre tous les maîtres. Je n’ai pas de chien parce que je ne suis pas seul, mais je ne les déteste pas. En revanche, je refuse de les toucher.

Divine dans Pink Flamingos (1972) © Criterion Collection

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Marsha Sprinkle est traumatisée par son ex-mari, devenu un activiste de l’anulingus, et qui organise la pride de l’anulingus à Provincetown, cette ville côtière à l’extrémité du cap Cod où vous passez toutes vos vacances depuis longtemps. Vous êtes déjà allé à ce festival ?

Il n’y a pas encore de festival de l’anulingus à Provincetown, mais il y a chaque été une journée de la famille gay, une journée des pilotes gays… Il y a plein de sous-catégories. Donc la rimming pride, c’est juste la prochaine étape.

Provincetown est-elle toujours cette ville sexuellement à l’avant-garde, comme elle l’était dans les années 1970 ?

Oui, c’est toujours très gay, mais il y aussi des hétéros. On a le Dick Dock ici, qui est un célèbre endroit de cruising. Mais, comme partout, ce n’est plus aussi radical qu’avant. Dans les sixties et les seventies, les gens baisaient avec un partenaire différent tous les soirs. Ça ne se reproduira probablement pas de votre vivant, quel que soit votre âge. Je suis content d’avoir connu ça.

Voyez-vous Sale menteuse comme une quête de vérité ?

Je serai plus humble que ça en disant que mon livre dit la vérité. Et la vérité est parfois bien plus intéressante que le mensonge.

Avez-vous trouvé votre vérité ?

Je pense. J’aurai 77 ans le 22 avril. J’ai eu longtemps un bon psy, mais je ne l’ai pas vu depuis quarante ans. Il m’a dit récemment : « Pourquoi tu reviendrais me voir ? La dernière fois que tu es venu, tu avais 30 ans. Mais, maintenant que tu as plus de 70 ans, pourquoi on chercherait à te comprendre ? »

« Rencontre avec le cultissime John Waters. » Entretien de l’autoproclamé pape du trash avec la romancière et critique de cinéma Hélène Frappat, suivi d’une signature, le 27 avril au mk2 Bibliothèque à 20 h

tarif : 15 € | étudiant, demandeur d’emploi : 9 € | − 26 ans : 5,90 € | carte UGC/mk2 illimité à présenter en caisse : 9 €

•Sale menteuse de John Waters (Gaïa, 256 p., 22,80 €), sortie prévue en mai

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