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John Waters annonce son retour au cinéma

  • Trois Couleurs
  • 2021-06-28

Dans un entretien, le réalisateur de "Pink Flamingos" a parlé de son amour des drive-in, et de son envie de voir naître un sous-genre : la "Covid-exploitation".

Il y a quelques jours, le cinéaste John Waters campait le maître de cérémonie au Festival international du film de Provincetown, dans le Massachusetts. En marge de ses responsabilités, il s'est livré sur ses souvenirs de jeunesse dans les drive-in et sa lassitude des petits écrans. Le réalisateur, qui n'a pas tourné depuis 2004 (A Dirty Shame), a déclaré lors d'une interview rapportée par Indiewire être prêt à faire son grand retour au cinéma, lui qui s'est récemment consacré à l'écriture de son premier roman, Flair Mouth - l'histoire d'une femme qui vole des valises dans les aéroports.

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Le pape du trash n'en a pas dit plus sur ce come-back qui sera forcément scandaleux. Par contre, on sait que le grand écran lui a manqué : («J’en ai marre de regarder des trucs à la télévision, j’en ai marre de tout ce virtuel» ) et qu'il a à peu près regardé la même chose que nous pendant cette année confinée : Halston, la série Netflix produite par Ryan Murphy avec Ewan McGregor en prince de la mode. Mais aussi I, Sniper, une série documentaire de Vice qui examine la tristement célèbre affaire du sniper d'élite de Washington, et Genius: Aretha sur Disney Plus, série National Geographic qui rend hommage à la prodige du gospel Aretha Franklin.

Maintenant que vous avez la watch-list du moment de ce cinéaste éclectique, sachez que John Waters n'attend qu'une chose. Le retour des drive-in avec des films cheap façon série B comme il les aime : «Quand j'étais jeune, les drive-in avaient tous des films d'exploitation. Maintenant, il n'y a que des films grand public», a-t-il déploré. Tout en souhaitant la création d'un nouveau sous-genre : la «Covid-exploitation» - une expression qui fait référence aux films d'exploitations, productions peu chères et très populaires dans les années 1960 aux Etats-Unis, qui reposaient sur des scénarios transgressifs et une esthétique violente.

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John Waters a déjà trouvé le réalisateur tout désigné pour inaugurer cette série de films qu'on imagine, évidemment, rempli de mutations génétiques, d'expériences gores et de catastrophes virales : «David Cronenberg devrait mettre en scène une histoire où le virus reviendrait, ou où quelqu’un le propagerait volontairement. » On plussoie - même si on doute du bon goût du projet.

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