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Notre guide des films à ne pas manquer cette semaine
- TroisCouleurs
- 2021-07-12
Cette semaine, on se rue sur deux films cannois, un docu sur Helmut Newton et la ressortie du culte "Possession" d'Andrzej Zulawski
TITANE de Julia Ducournau
Cinq après Grave, body horror sur les mutations d'une ado végétarienne (Garance Marillier) reconvertie en cannibale après avoir mangé de la viande pour la première fois, Julia Ducournau revient avec Titane, sélectionné en Compétition à Cannes.
Toute tentative pour essayer de définir ce mystérieux objet déroutant est vaine - disons seulement qu'on y croise une danseuse killeuse greffée au titane, des pompiers homoérotisés, et que la réalisatrice en parle mieux que nous dans cette interview à lire d'urgence, où il est question de réflexion queer et de l'hybridité de la féminité.
Julia Ducournau : « Je voulais faire sentir que la féminité est une forme d’hybridité »
Lire l'interviewBERGMAN ISLAND de Mia Hansen-Løve
Avec sa mise en scène gracieuse et son art de l’introspection, Mia Hansen-Løve s’attaque, dans Bergman Island (en Compétition à Cannes), aux mythes de l’amour et de la création. On y suit un couple de cinéastes (Tim Roth et Vicky Krieps, désarmants de naturel) séjournant quelques jours pour écrire sur l’île fantasmatique de Fårö où Bergman s’était installé et a tourné plusieurs chefs-d’œuvre (Persona, Scènes de la vie conjugale…). Notre interview à lire juste ici.
« Bergman Island » de Mia Hansen-Løve : les métamorphoses
Lire la critiqueHELMUT NEWTON. L'EFFRONTÉ de Gero von Boehm
Le photographe australien (1920-2004) est raconté par les modèles célèbres (Isabella Rossellini, Grace Jones, Charlotte Rampling) qui ont croisé son objectif dans ce documentaire de Gero von Boehm. Mêlant archives et interviews où transparaît toute son espièglerie, le film retrace son parcours en expliquant son style ambigu et narquois.
« Helmut Newton. L’effronté » : au-delà de la provoc
Lire la critiquePOSSESSION d’Andrzej Żuławski (ressortie)
Un couple qui se déchire, un monstre lovecraftien, une Isabelle Adjani possédée… et la folie qui se répand comme une peste. Attention, le film monstre de Żuławski ressort en salles. Dans cette oeuvre hantée à la genèse maudite, le réalisateur filme l'implosion d'une idylle, la jalousie maladive qui prend des formes monstrueuses, le tout dans un Berlin décrépit.