- News
- Article
- 3 min
Notre guide des films à ne pas manquer cette semaine
- TroisCouleurs
- 2023-11-28
En salles dès le 29 novembre : un documentaire captivant sur un agent d'entretien tokyoïte, une relecture démente d’un mythe mascu ou encore un film-essai éblouissant sur le jeu.
Perfect Days
Avec ce road-movie situé à l’intérieur de Tokyo qui suit un homme prenant soin des toilettes publiques de la ville, Wim Wenders signe un paisible traité pour l’art de vivre en harmonie avec la nature qui prend aussi des airs d’autoportrait du cinéaste.
Wim Wenders : « Je vois la ruine comme quelque chose de beau »
Lire l'entretien« Perfect Days » de Wim Wenders, voyage à Tokyo
Lire la critiqueConann
Après les déments Les Garçons sauvages et After Blue (Paradis sale), Bertrand Mandico féminise la figure testostéronée de Conan le Barbare et raconte son histoire en six tableaux portés par autant d’actrices différentes. Toujours sidérant dans sa part monumentale, Conann propose aussi une méditation sur le temps et le pouvoir, qui entraîne le cinéaste dans des cercles infernaux qu’il n’avait encore jamais explorés. Rencontre.
· Bertrand Mandico : « J'ai l'impression que chaque nouveau film vient tuer le précédent »
Lire l'entretienLes Filles vont bien
Avec Les Filles vont bien, son premier long métrage comme réalisatrice, l’actrice et scénariste espagnole Itsaso Arana signe un film-essai éblouissant sur la transmission, le jeu, la nécessité d’assumer ses fragilités et la sororité.
NOUVELLE STAR · Itsaso Arana, libre comme l'air
Lire l'articleAugure
On le connaissait rappeur, styliste, réalisateur de clips et même un peu pubard. Le voici désormais cinéaste. Le Belgo-Congolais Baloji signe Augure, un premier long métrage remarqué, couronné du prix Nouvelle voix de la sélection Un certain regard au dernier Festival de Cannes. Rencontre avec un artiste complet et insatiable, qui explore avec un onirisme délicat le deuil, la famille et le poids du patriarcat.
Baloji : « La poésie, c’est la politesse du désespoir »
Lire le portraitLe Temps d’aimer
La réalisatrice française Katell Quillévéré réalise un mélodrame inspiré du chef-d’œuvre de Douglas Sirk, Le Temps d’aimer et le Temps de mourir (1959). Elle en propose une version nuancée, focalisée sur un couple bancal de l’après-Seconde Guerre mondiale.
« Le Temps d’aimer » de Katell Quillévéré : l'égarement des âmes
Lire la critiqueAnna
Pour la première fois en salles, cette comédie musicale psychédélique de 1967, dans laquelle Anna Karina chante des airs de Gainsbourg, n’a rien perdu de son charme.