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Notre guide des films à ne pas manquer cette semaine

  • Trois Couleurs
  • 2021-12-13

En salles dès le 15 décembre : une rupture amoureuse intense filmée à huis clos, un drame iranien primé à Cannes, une satire sur l'Hollywood post-Weinstein à bout de souffle, et d'autres surprises.

Pour ceux qui ont besoin de guérir une séparation⇨ Chère Léa de Jérôme Bonnell

Fin conteur de circonvolutions sentimentales, Jérôme Bonnell tire le portrait drôle et percutant d’un quadra (Grégory Montel) vivant sa rupture amoureuse dans un café parisien, le temps d’une journée. Réutilisant intelligemment le dispositif théâtral d’unité de temps et d’espace, et grâce à des dialogues épurés qui évitent soigneusement le piège des discussions de comptoir inutilement bavardes, le film puise dans ce surplace et cette condensation toute sa force comique et émotionnelle.

« Chère Léa » : lettre capitale

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Pour les amateurs de mélodrames sociaux ⇨ Un héros d'Asghar Farhadi

En prison depuis trois ans à cause d’une dette qu’il n’a pas pu rembourser, Brahim (Amir Jadidi) bénéficie d’une permission de sortie de deux jours durant laquelle il va tenter de persuader son créancier de retirer sa plainte. Un sac à main rempli de pièces d’or se dresse alors sur le chemin de Brahim et lui donne l’espoir d’une rédemption... Pleine d'ambivalence, cette fable pessimiste, grand prix au Festival de Cannes 2021, construit un minutieux engrenage où s’entrechoquent les tensions de la société iranienne.

« Un héros » d'Asghar Farhadi : parcours du combattant

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Pour se délecter de l'effritement du patriarcat à Hollywood ⇨The Beta Test de Jim Cummings et PJ McCabe

La vie balisée de Jordan Hines (Jim Cummings), employé d’une agence d’acteurs holly­woodienne sur le point de se marier, bascule lorsqu’il reçoit une lettre l’invitant dans une chambre d’hôtel avec une inconnue. Le jeune requin finit par céder à la tentation, puis à la paranoïa, déchiré entre l’envie de revoir sa conquête d’un après-midi et la peur d’avoir été piégé... Sous ses abords de thriller érotique, le film s’affirme comme la satire férocement hilarante d’une industrie hollywoodienne qui ne se remet toujours pas de la chute de Harvey Weinstein.

« The Beta Test » : Hollywood à bout de souffle

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Pour examiner la Roumanie contemporaine et ses travers Bad Luck Banging or Loony Porn de Radu Jude

Une enseignante voit sa carrière et sa réputation menacées après la diffusion sur Internet d’une sextape tournée avec son mari. Forcée de rencontrer les parents d'élèves qui exigent son renvoi, Emi refuse de céder à leur pression... Sulfureux qu’étonnant, le dernier Radu Jude, Ours d’or à Berlin, nous amène à réfléchir aux mœurs, à l’intimité, à l’éducation, à la justice et aux images à l’ère du numérique et de la mondialisation.

« Bad Luck Banging or Loony Porn » : une comédie au bord de la crise de nerfs

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Pour ceux qui auraient un complexe d'Œdipe à régler ⇨ Noël et sa mère d’Arthur Dreyfus

Michelle et Noël Herpe sont mère et fils. Lui est historien de cinéma ; elle dit ne rien avoir fait d’autre dans sa vie que se marier et avoir des enfants. Entre eux, une impasse qui leur rend si difficile cette chose d’apparence simple : être ensemble. Dans un décor semblable à un confessionnal, Arthur Dreyfus les filme en train d'analyser leur rela­tion, conjuguant à un amour inconditionnel qui essaye de se dire à une réflexion méta sur l’ambiguïté des images.

« Noël et sa mère » : ni avec ni sans toi

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Pour ceux qui n'aiment pas aller au zoo ⇨ La Panthère des neiges de Marie Amiguet et Vincent Munier

Sur les hautes montagnes tibétaines, le photographe animalier et coréalisateur du film Vincent Munier invite l’écrivain Sylvain Tesson à partir à la rencontre d’un être peu familier : la panthère des neiges, reine fantôme au milieu des rochers. Croyant observer le vivant en ces lieux désolés, les deux comparses se voient en fait eux-mêmes scrutés par la faune... Un documentaire sobrement lyrique, porté par la bande originale de Warren Ellis adaptée au tempo de la nature.

« La Panthère des neiges » : éloge de la patience

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