Seule la terre de Francis Lee : bientôt l’accalmie

Pour son premier long métrage, le Britannique Francis Lee a fait le choix du retour aux origines. C’est dans les décors de son enfance – les Pennines, une chaîne montagneuse dite «la colonne vertébrale de l’Angleterre» – qu’il a choisi de poser sa caméra. Au cœur d’une ferme familiale de guingois, souvent effacée par un


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Pour son premier long métrage, le Britannique Francis Lee a fait le choix du retour aux origines. C’est dans les décors de son enfance – les Pennines, une chaîne montagneuse dite «la colonne vertébrale de l’Angleterre» – qu’il a choisi de poser sa caméra. Au cœur d’une ferme familiale de guingois, souvent effacée par un épais brouillard, Johnny s’oublie dans le travail. Le soir, pour échapper à un quotidien linéaire et sans espoir, le jeune homme se saoule dans le seul bar du village et parfois couche avec des hommes, à la dérobée et dans l’urgence. Quand un employé saisonnier fait irruption, son équilibre bascule. D’abord revêche, le héros va peu à peu se laisser contaminer par le sentiment amoureux. Seule la terre marque ainsi la rencontre de deux solitudes prêtes à imploser dans l’immensité d’une nature sauvage. Deux formes de tristesse aussi qui, par la magie de l’amour, se dissolvent. Aidé par la magnifique lumière de Joshua James Richards, Francis Lee immortalise les hommes et la nature avec un mélange de douceur et d’âpreté, conférant de la chair et de la densité à son émouvant récit.

de Francis Lee Pyramide (1h44)
Sortie le 6 décembre