Nouvelle star : Luàna Bajrami

En 2024, l’actrice révélée par «Portrait de la jeune fille en feu » de Céline Sciamma sondera plus encore ses origines kosovares dans son très attendu deuxième long métrage en tant que réalisatrice, «Notre monde ».


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On l’avait découverte en 2019 dans L’Heure de la sortie de Sébastien Marnier, où elle campait une élève surdouée qui tente d’intimider son prof de français. Après avoir étudié le théâtre au conservatoire de Limeil-Brévannes, dans le 94, et avant d’obtenir son bac avec un an d’avance, elle a pris son envie de cinéma à bras-le-corps.

Alors qu’elle apparaît chez Audrey Diwan (L’Événement, 2021), Michel Hazanavicius (Coupez !, 2022) ou plus récemment chez Éric Tolédano et Olivier Nakache (Une année difficile, 2023), on se rappelle sa fulgurante interprétation d’une servante s’émancipant par la sororité dans le sublime Portrait de la jeune fille en feu (2019) de Céline Sciamma. Une thématique féministe que cette fan de Xavier Dolan a elle-même creusée dans son premier long métrage, La Colline où rugissent les lionnes (2022), à propos de trois jeunes filles se rebellant contre le patriarcat, tourné au Kosovo, où elle est née et a grandi jusqu’à ses 7 ans.

« La Colline où rugissent les lionnes » de Luàna Bajrami : premier film farouche d’une jeune prodige

En avril 2024, on attend beaucoup de son deuxième long, Notre monde : un défi puisqu’il s’agit d’un film d’époque, au sujet de deux jeunes femmes intégrant l’université de Pristina, dans le tumulte de l’indépendance du Kosovo, en 2007.

Photo : © Julien Liénard pour TROISCOULEURS