- News
- Article
- 2 min
Cet hiver, TROISCOULEURS vous fait découvrir Joanna Hogg
- Trois Couleurs
- 2021-12-14
À feuilleter emmitouflé sous une couverture, un mug de thé bien chaud à la main : notre tout nouveau numéro d’hiver, avec en couverture Joanna Hogg, grande cinéaste britannique dont l'œuvre méconnue nous parvient enfin. Avant de découvrir ses cinq longs-métrages en salles début 2022, on vous raconte tout sur cette mystérieuse réalisatrice.
EDITO – C’est une grande cinéaste que l’on découvre tardivement : ses films, pourtant internationaux, n’étaient jamais sortis en France. En cinq longs métrages, et un sixième en postproduction, la sexagénaire britannique, adoubée par Martin Scorsese (son producteur exécutif) et Tilda Swinton (son amie d’enfance), dessine une œuvre sensible et radicale qui cache sous ses teintes ouatées un tempérament subversif. Dans The Souvenir et The Souvenir Part. II, ses deux derniers films en date, une sage étudiante en cinéma tombe amoureuse d’un homme qui se révélera être héroïnomane, puis tente de faire de cette histoire douloureuse un film.
Joanna Hogg : « Je viens enfin de réaliser le film de fin d’études que j’aurais voulu faire à l’époque »
Lire la critiqueAu cœur de cette géniale mise en abyme, il y a l’idée de se réparer à travers l’art, mais aussi – et c’est peut être là le souffle révolutionnaire du film – à travers l’expérience collective (l’équipe du tournage). Un processus montré comme un chemin douloureux, accidenté – comment comprendre l’autre, l’écouter ? Cette idée du collectif et de l’écoute attentive se déploie partout dans ce numéro : avec l’écrivain Emmanuel Carrère pour son film Ouistreham, adapté d’une enquête de Florence Aubenas sur la précarité de femmes de ménage ; avec Louis Garrel, qui signe un film puissant sur des enfants engagés pour l’écologie. Elle sera aussi au cœur, mi-février, du beau documentaire d’Alice Diop au titre évocateur, Nous, dont on reparlera dans le prochain numéro. La cinéaste y fait le portrait de femmes et d’hommes, habitants invisibilisés des banlieues parisiennes (la ligne B du RER sert de fil rouge), s’appliquant à montrer, plutôt que ce qui nous divise et nous oppose, ce qui pourrait nous rassembler. · JULIETTE REITZER
Pour lire le mag en ligne et gratuitement, c'est par ici :