- News
- Article
- 2 min
"Titane" représentera la France aux Oscars 2022
- Sarah Jeanjeau
- 2021-10-13
Après sa consécration au Festival de Cannes, le film de Julia Ducournau entame sa conquête du continent américain et représentera la France dans la compétition pour l’Oscar du long-métrage international.
C’est officiel, après une Palme d’Or rutilante et retentissante, Titane pourrait bien se voir récompensé d’une prestigieuse statuette lors de la prochaine cérémonie des Oscars qui se tiendra le 27 mars 2022 à Los Angeles.
La commission chargée de départager les films en lice – composée entre autres de Julie Delpy, Florian Zeller, Serge Toubiana et Thierry Frémaux –, a tranché ce mardi 12 octobre, d’après le communiqué du CNC. Trois films figuraient sur la shortlist, dont Bac Nord (2021) de Cédric Jimenez et L’Evènement (2021) d’Audrey Diwan, vainqueur du Lion d’Or de la 78ème Mostra de Venise.
« Titane », ou le retour vrombissant de Julia Ducournau avec un film-monstre
Lire la critiqueDominique Boutonnat, président du CNC, salue chaleureusement la décision de la commission : « Nous sommes très fiers que Titane, film particulièrement exceptionnel, puisse porter les couleurs de la France dans la compétition pour l’Oscar du long métrage international ». Du côté des réseaux sociaux, la réalisatrice Audrey Diwan a adressé sur Twitter tout son soutien à Titane et à Julia Ducournau : « J’aurais aimé représenter la France aux Oscars. Mais j’aime Titane autant que je respecte Julia Ducournau et son travail. Et je lui souhaite de tout cœur d’aller loin ! »
Julia Ducournau : « Je voulais faire sentir que la féminité est une forme d'hybridité »
Lire l'interviewLe choix de Titane pour représenter la France aux Oscars s’inscrit dans une certaine continuité depuis son sacre cannois : récompenser un cinéma de genre français, brut et radical. Avec plus de 300 000 entrées en France et un démarrage en trombe aux Etats-Unis avec 516 000 dollars de recette engrangés à l’issue de sa première semaine d’exploitation, le public américain prouve qu’il est, lui aussi, plus que jamais déterminé à « laisser entrer les monstres ».