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« Baby Annette », « Malaka »… Découvrez nos 3 bons plans docus de la semaine

  • Thibaut Sève
  • 2021-09-02

Cette semaine, vous ferez la rencontre des marionnettistes de Leos Carax, d’un paysan congolais à la foi étourdissante, et d’un futur retraité qui faisait le bien autour de lui.

Crédit image : © CG Cinéma-La Huit

BABY ANNETTE, À L'IMPOSSIBLE ILS SONT TENUS

Il était une fois un cinéaste mystérieux qui désirait filmer un objet animé. La star de sa comédie musicale Annette n’est pas Adam Driver ou Marion Cotillard, mais une marionnette. Pour l’aider dans sa quête, il trouve ses Geppetto : Estelle Charlier et Romuald Cotillet, un duo de marionnettistes venu de Charleville-Mézières. Ensemble, ils donnent naissance à une « mariannette » fragile comme un oisillon, attachante, drolatique, et inquiétante avec ses oreilles disproportionnées.

Sous nos yeux prend vie un être spécial dans lequel chacun sur le plateau de tournage projette ses doutes et fantasmes. Dépassant l’exercice du making-of, ce voyage dans les coulisses d’un cinéma enchanteur ne tue pas la magie du film de Leos Carax, mais la révèle encore plus.

Pour voir le documentaire, cliquez ici.

Annette, le conte musical hanté de Leos Carax

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MALAKA

Un homme marche, il pousse son vélo chargé d’un poids disproportionné (100 kg de charbon). Il souffre, il tombe, il repart. Ce précieux matériau, il doit le vendre à la ville pour acheter des tôles de fer et donner un toit à sa famille. Une narration simple qui convoque pourtant un imaginaire riche : Le Salaire de la peur de Clouzot, L’Enfer de Dante, Le Radeau de la Méduse de Géricault, le mythe de Sisyphe…

Le rythme lent de cette odyssée laisse le temps au spectateur de vivre cette souffrance. « La sympathie, au sens de ‘souffrir avec’ », comme le résume le réalisateur Emmanuel Gras dont le film, important, a reçu en 2017 le Grand prix de la Semaine de la critique au Festival de Cannes.

Pour voir le film, cliquez ici.

Crédit image © Camera lucida productions - Les Films du Bal

JOURNAL D'UN MÉDECIN DE VILLE

Un chef-opérateur filme son père avant sa retraite de médecine de ville pour illustrer le fléau des déserts médicaux. Oui, cela peut sentir le déjà-vu, mais il y a un supplément d’âme dans ce portrait et ce supplément se nomme Jean-Paul Mesdom.

Le docteur de Seine-Saint-Denis apparait comme l'incarnation d’une société idéale : tournée vers l’autre, ouverte aux rapports humains. Sous l’objectif bienveillant de la caméra défile une frange de la société qui raconte sans filtre ses petits bobos et grands maux face au médecin toujours de bon conseil. Une occasion rare de comprendre ce qu’est la bienveillance.

Pour voir le film, cliquez ici.

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