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Nouvelle star : Paul Beaurepaire
- Quentin Grosset
- 2023-12-07
Le Nantais a pris les devants pour obtenir le rôle d’un garçon né de la relation entre une serveuse bretonne et un officier allemand pendant la Seconde Guerre mondiale dans la fresque "Le Temps d’aimer" de Katell Quillévéré, sortie en novembre.
Avec sa dégaine à la River Phoenix et son air décidé, il intègre la Classe libre du cours Florent en 2019, où il potasse Anton Tchekhov, William Shakespeare, et tourne dans son premier court, Une drôle de vie (2020) de Jean Paul Civeyrac.
À la rédac, on le découvre en 2022 avec la série Le Monde de demain , dans laquelle il incarne Terror Seb, manager de NTM, un rôle total raccord avec sa passion du hip hop. Paul Beaurepaire, qui a fait du breakdance, compose des morceaux auto tunés sous le pseudo de Bor’up : « Je suis vachement dans une démarche autodidacte : si j’ai envie de créer, je l’apprends avec Internet, je vais parler à des gens… »
C’est grâce à ce volontarisme qu’il a eu son premier rôle important, qu’il campe avec une intensité mélo éruptive dans Le Temps d’aimer : en insistant pour repasser ses essais (au départ non concluants) après le désistement d’un autre acteur. En 2024, on le retrouvera en activiste écolo dans Planète B, le deuxième film SF d’Aude Léa Rapin, et dans Quand vient l’automne, le nouveau François Ozon : « Ça parlera de la relation de deux grand mères. Mais je n’ai pas le droit de dire quel rôle je joue… »
« Le Temps d’aimer » de Katell Quillévéré : l'égarement des âmes
Lire la critiquePortrait © Julien Liénard pour TROISCOULEURS