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On y était : l'avant-première de "Méandre", survival horrifique made in France

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  • 2021-05-26

L’équipe du film, et notamment l’actrice Gaia Weiss, était présente ce matin au mk2 Bibliothèque pour présenter ce huis clos haletant réalisé par Mathieu Turi. Une séance qui nous a donné des sueurs froides.

Après Mandibules projeté mercredi dernier au mk2 Bibliothèque en présence de l’outsider Quentin Dupieux et de son équipe survoltée, deuxième round de notre marathon cinéphile à l’occasion de la réouverture des salles. Changement d’ambiance pour cette séance qui s’annonce nettement plus effrayante. Finis les plages ensoleillées et les dialogues hilarants, il va falloir avoir le cœur bien accroché.

Le film du jour, Méandre de Mathieu Turi, est un survival suffocant, à la lisière de la science-fiction et de l’horreur. Gaia Weiss (vue dans les séries Vikings, Outlander et La Révolution) y campe une jeune femme qui se réveille, équipée d’un mystérieux bracelet qui affiche un compte à rebours, dans un labyrinthe de métal rempli de pièges mortels.

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Pour ne pas trop dévoiler de ce cauchemar claustrophobe à la conclusion plutôt philosophique, on dira simplement qu’il évoque l’univers métallique et organique de David Cronenberg, qu’on y croise des créatures dignes d’Alien, et que son dispositif plaira clairement aux adeptes de jeux-vidéos.

Justement, il y en a dans la salle. Jérémy, 22 ans, étudiant en cinéma, a connu Gaia Weiss par son rôle dans Vikings, mais aussi parce qu’elle a récemment doublé un personnage dans le jeu Assassin’s Creed Valhalla : « C’est une actrice qui incarne souvent des rôles de battante, de guerrière. J’ai hâte de voir ce que va donner sa performance dans ce film qui a l’air d’être éprouvant autant pour le spectateur que pour le personnage ! » Marie, qui l’accompagne, espère que le film offrira un spectacle immersif digne de Cube de Vincenzo Natali, huis clos culte et dérangeant sorti en 1999.  

Une fois dans la salle, Mathieu Turi, jeune réalisateur de 34 qui signe là son deuxième long après Hostile (2018), lance la séance : « Si vous êtes là c’est que vous êtes fan de film de genre, et vous savez que ce n’est pas simple d’en faire en France », qui a bien compris qu’il s’adressait à un public avide d’hémoglobine et de chairs mutilées. « C’est courageux d’être venu pour vivre autant de sensations et d’émotions à 8h du matin. On s’est vraiment amusés à faire le film, j’espère que vous allez vivre cette émotion à fond », enchaîne Gaia Weiss.

Après une heure trente de jump scares efficaces, soutenus par une photographie impeccable et la performance d’une actrice magnétique, on retrouve des spectateurs convaincus. « Franchement, je ne m’attendais pas à vivre aussi bien un film sur l’enfermement après la période de confinement qu’on a vécue » lâche en rigolant Bastien, 25 ans. Comme quoi, les quatre murs d’une salle de cinéma offrent toujours la meilleure des évasions.

Image Copyright Alba Films

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