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Notre guide des films à ne pas manquer cette semaine

  • Trois Couleurs
  • 2021-11-15

En salles dès le 17 novembre : un voyage onirique à Bogota (« Memoria »), une fiction révoltée sur le rap au Maroc (« Haut et fort »), une plongée dans l'univers des radios libres des années 1980 (« Les Magnétiques ») et bien d'autres surprises.

LES COUPS DE CŒUR DE LA REDAC’

Pour les oreilles attentives ⇨ Memoria d'Apichatpong Weerasethakul

Dans ce film aussi précis que sensoriel, une herboriste (Tilda Swinton) de passage à Bogota pour accompagner sa sœur hospitalisée est hantée par un grondement récurrent, qui semble émaner des entrailles de la Terre.... Cette enquête sonore labyrinthique et hantée a remporté le prix du Jury au Festival de Cannes 2021.

« Memoria » : en terre inconnue

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Apichatpong Weerasethakul : « Pour moi, la caméra est un animal »

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Pour les nostalgiques d'Elli & Jacno ⇨ Les Magnétiques de Vincent Maël Cardona

Pour son premier long métrage aussi charmant qu’élégant, Vincent Maël Cardona nous immerge dans l’univers des radios libres des eighties et des « jeunes gens modernes », à travers l'éducation sentimental de Philippe, qui rêve d'ailleurs au son de Joy Division et Camera Silens.

« Les Magnétiques » : dans le juke-box des eighties

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Pour les wanna-be rappeurs ⇨ Entre les murs de Nabil Ayouch

Dans un dispositif façon Entre les murs, Nabil Ayouch glorifie la libération de l’expression que le hip-hop offre à des jeunes Marocains, à travers l'histoire d'Anas (Anas Basbousi), ancien rappeur, qui intègre le centre culturel de Sidi Moumen, en périphérie de Casablanca. Dans la continuité de ses récits d’émancipation comme Much Loved, le réalisateur exprime une colère contestataire.

« Haut et fort » de Nabil Ayouch : la voix libre

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Pour les sportifs en manque d'adrénaline ⇨ Olga d'Elie Grappe

Pour son premier long métrage, qui navigue entre réel et fiction, le prometteur réalisateur français Elie Grappe interroge les tiraillements d’une gymnaste ukrainienne exilée en Suisse durant les événements d’Euromaïdan, interprétée par la tenace mais non moins sensible Anastasia Budiashkina.

« Olga » : haute voltige

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Pour ceux qui n'ont pas peur des fantômes ⇨ Maudit ! d'Emmanuel Parraud

Dans ce film de genre minimaliste, bricolé et déboussolant, Emmanuel Parraud invoque les spectres de l’esclavagisme et du colonialisme sur l’île de la Réunion, en mettant en scène Alix, parti à la recherche d'un ami disparu au milieu d’une végétation labyrinthique.

« Maudit » : vestiges de la mémoire

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Pour les amateurs de sociologie ⇨ Loin de vous j'ai grandi de Marie Dumora

Nouvel épisode d’une saga familiale documentaire d’une densité rare élaborée depuis de nombreuses années, Loin de vous j’ai grandi fait le portrait sensible, sur deux ans, d’un adolescent placé en foyer, et livre, par le prisme de l’intime, la cartographie d’une certaine France d’aujourd’hui.

« Loin de vous j’ai grandi » : transfuge de classe

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EN SALLES ÉGALEMENT

Amants de Nicole Garcia

À sa sortie de prison, Simon (Pierre Niney) retrouve par hasard Lisa (Stacy Martin), son ex, au bras de Léo, au bord de l’océan Indien… Cet intense thriller fait ressurgir les traumas de ses héros.

Oranges sanguines de Jean-Christophe Meurisse

Jean-Christophe Meurisse fait une satire acide et troublante de la France en croisant les parcours d’une ado, de retraités et d’un ministre.

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