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FLASHBACK · « Wall-E » fête ses 15 ans

  • Damien Leblanc
  • 2023-07-17

Quinze ans après sa sortie, le prophétique film de science-fiction de Pixar fascine toujours. À commencer par Pascale Ferran, qui a souvent déclaré dans la presse qu’il s’agissait de son film préféré des années 2000. La cinéaste, qui a coécrit le film d’animation « La Tortue rouge » en 2016, nous parle de son amour pour « Wall-E ».

Sorti en France le 30 juillet 2008, Wall-E connut, en matière d’entrées, un succès inférieur à celui du précédent Pixar, Ratatouille, mais l’ampleur créative du film d’Andrew Stanton, dans lequel un petit robot nettoyeur est le dernier individu présent sur Terre sept cents ans après que l’humanité a déserté la planète, frappa les esprits. Ce droïde solitaire, qui a développé une personnalité sensible, voit débouler une « robote », EVE, dont il tombe amoureux, au point de la suivre dans l’espace. « Wall-E est un joyau esthétique à la mise en scène sidérante », témoigne ­Pascale Ferran.

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« Je suis fascinée par la puissance d’incarnation des personnages de ce monde en ruine après une apocalypse écologique. Le film était très visionnaire, à la fois au sujet des questions climatiques et de cette inversion des polarités qui fait que celui en qui il y a les dernières traces d’humanité active est Wall-E, ce robot fonctionnant à l’énergie solaire, tandis que les humains constituent de leur côté une peuplade apathique de gens qui n’ont plus de corps et vivent dans un paradis artificiel à se gaver d’images sur des écrans, et de confiseries. »

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L’aspect politique de ce récit d’anticipation n’est plus à démontrer. Mais, pour la cinéaste, la beauté de cette œuvre d’animation vient aussi de sa façon de s’inscrire dans l’histoire du cinéma. « Le film relie des temps artistiques différents. Il traite du futur de l’humanité avec les techniques les plus avant-gardistes de son époque, mais il convoque des émotions héritées du cinéma muet. Tout cela produit sur moi une vraie déflagration émotionnelle. » Une déflagration qui fait désormais écho à l’urgence climatique, et qui n’a pas fini de nous toucher.

Illustration : SUN BAI pour TROIS COULEURS

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