Notre guide des films à ne pas manquer cette semaine

The Eternal Daughter de Joanna Hogg

Une cinéaste en quête d’inspiration s’installe, avec sa mère, dans un manoir isolé où, paraît-il, rôderait le fantôme d’une défunte. Pour The Eternal Daughter, Joanna Hogg pose un pied en terrain fantastique avec l’un de ses plus beaux films.

Le Bleu du caftan de Maryam Touzani

Dans un alliage de sensualité et de dextérité, Maryam Touzani tisse le portrait d’un couple dont le désir est mis à l’épreuve par l’arrivée d’un nouvel apprenti dans leur boutique de caftans… Le film est notamment porté par Lubna Azabal et Saleh Bakri, magnifiques.

L'Eden d'Andrés Ramírez Pulido

Deux ados criminels se retrouvent sans s’y attendre dans la même institution, où est pratiquée une forme singulière de thérapie carcérale. Ce drame colombien froid et distant observe la façon dont ils vont saisir (ou non) le nouveau départ proposé.

Dalva d'Emmanuelle Nicot

Porté par la toute jeune et prometteuse Zelda Samson, le premier long métrage d’Emmanuelle Nicot ose aborder les difficiles sujets de l’inceste et de l’emprise et préfère, à la noirceur de son point de départ, la lumière d’une possible reconstruction en apprenant à tisser des relations bienveillantes.

Atlantic Bar de Fanny Molins

Dans son fabuleux premier documentaire, passé auparavant par l’ACID, la photographe Fanny Molins nous immerge dans le quotidien d’un troquet menacé de fermeture. Elle en tire des portraits d’êtres disloqués par la vie, mais qui n’ont rien renié de leur furieuse joie.

John Wick : chapitre 4 de Chad Stahelski

Conclusion d’une saga qui a secoué les codes du film d’action contemporain, « John Wick : chapitre 4 » est un blockbuster généreux et jusqu’au-boutiste, tout entier dédié à l’art éminemment cinématographique de la cascade.

Saules aveugles, femme endormie de Paul Foldes

Puisant sa matière dans trois recueils de nouvelles de Haruki Murakami, cette fable mystérieuse et sensuelle – centrée sur plusieurs personnages au bord du gouffre affectif – met en image la part de tragique et d’absurde si chère à l’écrivain japonais.