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Cannes 2024 : les 30 films qu’on attend le plus

  • TroisCouleurs
  • 2024-04-29

Peur de vous y perdre ? On vous livre nos plus fiévreuses attentes parmi toutes les sélections de la 77e édition du Festival de Cannes, dont le jury de la Compétition officielle est présidé cette année par l’actrice et réalisatrice américaine Greta Gerwig. Retrouvez notre couverture quotidienne du 14 au 25 mai sur troiscouleurs.fr et sur nos réseaux sociaux.

Septembre sans attendre de Jonás Trueba (Quinzaine des cinéastes)

Depuis quelques années, le réalisateur espagnol (le conte solaire Eva en août, 2020 ; le docu-fiction vertigineux Qui à part nous, 2022) s’impose comme l’héritier de la Nouvelle Vague. D’une facture minimaliste, ses films fascinent en captant les flottements intérieurs de ses personnages et en faisant affleurer des réflexions sur l’amour, l’amitié, nos modes de communication ou nos désirs de révolte, tout en fluidité. Dans Septembre sans attendre, il suit «un couple […] en pleine séparation ». À la distribution, deux fidèles du cinéaste : la toujours parfaite Itsaso Arana (actrice, réalisatrice et accessoirement sa compagne) et Vito Sanz. • J. L.

Les Reines du drame de d’Alexis Langlois (Semaine de la critique – Séance spéciale)

En 2019, on célébrait Alexis Langlois, en couv de TROISCOULEURS, et la griffe queer outrée et ravageuse de ses courts métrages. Il nous tarde de découvrir Les Reines du drame, son premier long qui raconte l’histoire de Steevyshady (Bilal Hassani), un youtubeur de 65 ans, fan de Mimi Madamour (Louiza Aura), une chanteuse pour ados des années 2000. Dans une vidéo, il confesse avoir traîné Mimi dans la boue pour n’avoir jamais accepté son idylle passée avec la chanteuse Billie Kohler (Gio Ventura) et veut se rattraper en racontant leur histoire. Également à la distribution de cette love story exubérante : Asia Argento et Alma Jodorowsky. • Q. G.

Les Fantômes de Jonathan Millet (Semaine de la critique  – film d’ouverture)

Après des courts politiques et édifiants – notamment Et toujours nous marcherons (2017) mettant en scène le parcours compliqué de Simon, un sans-papiers à Paris –, le cinéaste français poursuit son exploration des marges et des enjeux géopolitiques contemporains avec son premier long métrage de fiction, Les Fantômes. Désertant les rues de Paris, il installe son récit à Strasbourg et s’empare des obsessions de son héros, Hamid, membre de la cellule Yaqaza (organisation secrète poursuivant les criminels de guerre en Europe), qui se lance dans la traque de son ancien bourreau. Un récit hanté, qui nous intrigue beaucoup. • J. C.

Eat the Night de Caroline Poggi et Jonathan Vinel (Quinzaine des cinéastes)

Présenté par Julien Rejl, le délégué général de la Quinzaine, comme leur «Ready Player One », le nouveau long métrage des enfants terribles Jonathan Vinel et Caroline Poggi (Jessica Forever, Best Secret Place) nous emmène dans un no man’s land numérique : Darknoon, un jeu vidéo de heroic fantasy bientôt rayé de la carte. On y suit à la fois la rencontre entre Pablo, petit dealer de province, et Night, jeune homme à l’allure singulière, et l’histoire d’Apolline, petite sœur de Pablo, qui fait face à la disparition du jeu. On présage des visions numériques aussi prodigieuses que mélancoliques. • Q. G.

Bird d’Andrea Arnold (Sélection officielle – Compétition)

On ne s’en est jamais caché : la cinéaste britannique (Red Road, Fish Tank, lire p. 10) est l’une de nos préférées. En 2016, elle avait électrisé le Festival de Cannes avec American Honey (Prix du jury). Après un passage par le documentaire avec le déchirant Cow (2022), elle revient à la fiction en terres anglaises avec Bird, porté par Barry Keoghan et Franz Rogowski. Le film se déroule dans un squat dans le nord du Kent, où un jeune père élève seul ses deux enfants. L’un d’eux, approchant la puberté, cherche de l’attention et de l’aventure ailleurs. Un pitch qui s’inscrit dans la tradition des coming-of-age dont la cinéaste a le secret. • T. Z.

All We Imagine as Light de Payal Kapadia (Sélection officielle – Compétition)

La jeune Indienne fait une entrée fracassante à Cannes avec son premier film de fiction, dans lequel elle raconte l’histoire d’une infirmière empêtrée dans un mariage arrangé, qui découvre une forêt tropicale mystique où ses rêves deviennent réalité… Loin d’être inconnue des services cannois, la cinéaste avait reçu l’Œil d’or du meilleur documentaire au Festival de Cannes en 2021 pour son premier documentaire Toute une nuit sans savoir, sidérant film-essai dans lequel elle évoquait ses années d’étude. De l’audace formelle et une furieuse envie d’utopie : voilà ce que promet sa présence en Compétition. • L. A.-S.

Apprendre de Claire Simon (Sélection officielle – Séance spéciale)

Ses talents de documentariste ne sont plus à prouver : Notre corps, plongée époustouflante au cœur du service gynécologique de l’hôpital public, nous avait soufflés en 2023. Forcément, on se réjouit d’avance à l’idée de découvrir Apprendre, présenté à Cannes en Séance spéciale. Avec son titre évocateur, ce documentaire s’intéresse au métier d’enseignant, prolongeant alors l’étude puissante et méticuleuse du milieu scolaire que Claire Simon avait amorcée en 1998 avec Récréations (centré sur des élèves de maternelle), puis reprise en 2018 avec Premières Solitudes (dévoilant les confidences de lycéens). • C. B.

Les Femmes au balcon de Noémie Merlant (Sélection officielle – Séance de minuit)

Depuis Mi iubita, mon amour (2022), petit miracle de mise en scène qui racontait la love story solaire entre une future mariée et un jeune homme issu de la communauté rom, on sait que Noémie Merlant est une réalisatrice de génie. Elle compte bien le prouver une nouvelle fois avec Les Femmes au balcon, coécrit avec Céline Sciamma. Cette comédie horrifique raconte l’histoire de trois femmes enfermées dans un appart en pleine canicule marseillaise, avant de se retrouver au cœur d’une affaire terrifiante. Ciao le film d’été léger à la Éric Rohmer, longue vie au film de genre et aux colocs féminines. • L. A.-S.

Maria de Jessica Palud (Sélection officielle – Cannes Première)

Dans ses précédents projets, la réalisatrice de Revenir (2020) s’intéressait à des écorchés vifs. Pour sa première fois en sélection officielle, elle raconte à nouveau une trajectoire brisée. Celle de Maria Schneider (la géniale Anamaria Vartolomei), connue pour avoir joué dans le sulfureux Le Dernier Tango à Paris (1972) de Bernardo Bertolucci – dont Jessica Palud a été l’assistante sur Innocents. The Dreamers (2003). C’est sur ce plateau malsain que la brillante actrice, disparue en 2011, a vécu une expérience traumatisante, qui l’a propulsée malgré elle au cœur d’un scandale dont elle a porté toute sa vie les stigmates. On compte sur ce film pour réhabiliter son précieux point de vue. • J. L.

Les Linceuls de David Cronenberg (Sélection officielle – Compétition)

Il se murmure que ce sera le film le plus personnel du réalisateur canadien. Après Les Crimes du futur (en Compétition à Cannes en 2022, mais reparti sans prix), le maître du body horror raconte l’«histoire d’un homme d’affaires renommé […] inconsolable depuis le décès de son épouse ». Il met au point «un système révolutionnaire et controversé, […] qui permet aux vivants de se connecter à leurs chers disparus dans leurs linceuls » – ce savant fou sera incarné par Vincent Cassel, et Diane Kruger sera à ses côtés. Le deuil et la mort irriguent les dernières œuvres du cinéaste de génie, qui semble exorciser par le fantastique la disparition douloureuse de son épouse en 2017. • J. L.

Ernest Cole de Raoul Peck (Sélection officielle – Séance spéciale)

«Portrait d’Ernest Cole (1940-1990), premier photographe noir freelance d’Afrique du Sud au temps de l’apartheid. » Ce synopsis a le mérite d’être court, simple et efficace, donc très raccord avec la précision et l’intelligence de Raoul Peck (Lumumba, présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 2000 ; I Am Not Your Negro, 2017 ; ou plus récemment l’audacieuse minisérie Exterminez toutes ces brutes, diffusée sur Arte en 2022). Passionné par l’histoire, notamment celle des persécutions, le cinéaste haïtien met en lumière des destins oubliés – et révèle toujours la charge politique qui sous-tend cette amnésie collective. On a hâte de voir comment il applique cette méthode redoutable à ce nouveau documentaire. • J. L.

Grand Tour de Miguel Gomes (Sélection officielle – Compétition)

Le cinéaste portugais embarque pour la première fois en sélection officielle, après des passages à la Quinzaine des cinéastes pour son ambitieuse trilogie des Mille et une nuits (2015) et un film de confinement (Journal de Tûoa, cosigné avec Maureen Fazendeiro en 2021). Dans ce Grand Tour tourné dans les quatre coins de l’Asie (les Philippines, Singapour, la Chine, le Japon…), le conteur hors pair renoue avec le beau noir et blanc de son sublime Tabou (2012) pour raconter l’histoire d’une femme partant sur les traces de son fiancé – un fonctionnaire de l’Empire britannique qui s’est enfui le jour de leur mariage, en 1917. • J. L.

Christmas Eve in Miller’s Point de Tyler Taormina (Quinzaine des cinéastes)

On a découvert Tyler Taormina avec le sensible Ham on Rye (2021), un teen movie impressionniste foisonnant de microfictions éthérées sur le passage à l’âge adulte. On espère retrouver ce style très marqué dans ce nouveau long, qui a tout l’air d’un conte de Noël acide : « les quatre générations de la famille Balsano se réunissent dans la maison familiale pour un réveillon qui pourrait être le dernier », dixit le synopsis. À la distribution, on compte Francesca Scorsese (dont on adore les TikTok avec son cinéaste de père) et, sur les premiers visuels, Michael Cera arbore une barbe – ça nous suffit déjà. • Q. G.

Oh, Canada de Paul Schrader (Sélection officielle – Compétition)

Le cinéaste américain poursuit son œuvre hantée par le passé avec cette adaptation d’un roman de Russell Banks. Richard Gere y campe Leonard Fife, un documentariste réfugié au Canada à la fin des années 1960 pour fuir la guerre du Viêt Nam. Au seuil de la mort, devenu un cinéaste reconnu et une figure importante de la gauche, il accorde une interview à l’un de ses disciples, Malcom MacLeod (Jacob Elordi). Paul Schrader a déclaré que le film serait un puzzle mental épars et fragmenté, à l’image de son thriller Mishima (1985) – de quoi attiser notre curiosité. • L. A.-S.

Anora de Sean Baker (Sélection officielle – Compétition)

Après le survitaminé Red Rocket, à propos d’un acteur porno has been obligé de retourner dans son Texas natal, le réalisateur américain (Tangerine, The Florida Project)revient avec cette rom com portée par Mikey Madison, qui suit la trajectoire d’une travailleuse du sexe entre New York et Las Vegas. Grand amoureux de personnages marginaux, d’antihéros attachants qui incarnent le versant peu miroitant de l’Amérique capitaliste, Sean Baker promet ici de nous trimballer dans un paysage urbain désenchanté et criblé de néons – le film a d’ailleurs été tourné en 35 mm, pour  mieux retrouver l’esthétique des seventies. • L. A.-S.

Caught by the Tides de Jia Zhang-ke (Sélection officielle – Compétition)

Le grand cinéaste chinois, qui n’était pas allé à Cannes depuis Les Éternels en 2018, y retourne avec une nouvelle grande fresque qui court sur vingt-cinq ans, à partir des années 2000. Qiao Qiao (Zhao Tao, actrice de tous ses films et épouse) et Guao Bin sont amoureux, mais leur histoire n’est pas sans remous. Quand Guao Bin décide de partir pour une autre province, Qiao Qiao se lance à sa recherche… Pour ce projet annoncé comme très ambitieux, le réalisateur est parti de rushs amassés lors de ses précédents films, comme une manière de revisiter sa filmographie, autant que l’histoire d’une Chine en mutation. • Q. G.

Miséricorde d’Alain Guiraudie (Sélection officielle – Cannes Première)

Après un détour par Clermont-Ferrand pour Viens je t’emmène, grand film sur la paranoïa de notre époque, le réalisateur français de L’Inconnu du lac a posé sa caméra dans son Aveyron natal pour tourner ce polar métaphysique sur un trentenaire qui retourne dans son village pour assister aux funérailles d’un vieil ami. Il va alors se confronter à la rumeur et aux soupçons, jusqu’à commettre l’irréparable et se retrouver au cœur d’une enquête policière. À la distribution : Catherine Frot, Felix Kysyl, Jean-Baptiste Durand, Jacques Develay et David Ayala. Bonus : la géniale Claire Mathon signe la photographie. • L. A.-S.

Furiosa. Une saga Mad Max de George Miller (Sélection officielle – hors Compétition)

Neuf ans après la tornade Mad Max. Fury Road, spectaculaire chronique de l’effondrement environnemental sous un angle SF, ce préquel de George Miller fera-t-il trembler la Croisette ? Tout porte à croire que oui. Anya Taylor-Joy y incarne Furiosa dans ses jeunes années, qui tente de fuir une bande armée de motards dirigée par Warlord Dementus (Chris Hemsworth). Vengeance guerrière, courses-poursuites bien poussiéreuses et sous-texte politique sur l’émancipation féminine : voilà ce qu’on attend de ce blockbuster postapocalyptique. • L. A.-S.

La Prisonnière de Bordeaux de Patricia Mazuy (Quinzaine des cinéastes)

Après la déflagration Bowling Saturne en 2022, son thriller brutal et désespéré qui auscultait sans pincettes la masculinité toxique, Patricia Mazuy (Saint-Cyr, Sport de filles) change de registre avec ce qui ressemble, selon le synopsis, à un buddy movie inattendu. Alma, qui vit seule dans une grande maison en ville, et Mina, qui, elle, vit loin en banlieue, se rencontrent au parloir d’une prison, où sont détenus leurs maris respectifs. On sait déjà qu’avec Isabelle Huppert et Hafsia Herzi dans les rôles principaux ça ne peut faire que des étincelles. Un nouveau Thelma et Louise ? • Q. G.

Spectateurs ! d’Arnaud Desplechin (Sélection officielle – Séance spéciale)

Le réalisateur revient sur les jeunes années de son alter ego Paul Dédalus, personnage récurrent de son œuvre depuis Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (1996) et qui, à chaque nouveau film, traverse une crise existentielle propre à son âge. Ce nouvel opus autofictionnel raconte l’initiation de son héros au cinéma, d’abord comme spectateur, puis comme cinéphile, et enfin comme réalisateur. Mathieu Amalric joue Paul Dédalus à l’âge adulte, tandis que sa jeune version est campée par Milo Machado -Graner (révélation d’Anatomie d’une chute, lire p. 48). Tout cela promet un excitant jeu de piste méta. • L. A.-S.

À son image de Thierry de Peretti (Quinzaine des cinéastes)

Né à Ajaccio, Thierry de Peretti ne cesse de sonder la mémoire collective corse dans des films amples et tragiques – Les Apaches, Une vie violente… Dans ce nouvel opus librement inspiré du roman éponyme de Jérôme Ferrari, il raconte l’histoire d’Antonia, 38 ans, photographe, qui vient de mourir d’un accident de voiture sur une route corse en plein été. Par fragments, le cinéaste raconte ses amis, ses amours, son engagement, qui s’entremêlent aux grands événements de l’histoire politique de l’île. Une vaste fresque générationnelle en perspective. • L. A.-S.

Vivre, mourir, renaître de Gaël Morel (Sélection officielle – Cannes Première)

Avec l’étreinte de son affiche rouge feu qui rappelle celle des Nuits fauves de Cyril Collard, le nouveau film de Gaël Morel (Le Clan, Après lui), dont on a toujours aimé la sensibilité et le sens du romanesque, nous emmène dans les années 1990, au pic de l’épidémie du VIH/sida. Victor Belmondo, Théo Christine et Lou Lampros campent un ménage à trois touché par le virus. La question posée par le synopsis («Quand on vous dit que vous allez mourir, et que finalement la médecine vous sauve, comment accueillir cette nouvelle vie ? ») laisse penser que le film traitera de l’arrivée des multithérapies. • Q. G.

The Substance de Coralie Fargeat (Sélection officielle – Compétition)

En 2018, on avait adoré son premier long métrage, Revenge, pour sa démesure et ses audaces visuelles, son héroïne ultra badass et surtout son hallucinante scène finale – une course-poursuite de dix minutes en huis clos dans un couloir maculé de sang, qui démontrait sans ambiguïté l’immense talent de la cinéaste française. Six ans plus tard, il est peu dire qu’on a hâte de la retrouver en Compétition avec The Substance, un film tourné aux États-Unis avec Demi Moore, dont on sait pour le moment peu de choses à part qu’il s’agit d’un body horror bien sanglant. • J. R.

Megalopolis de Francis Ford Coppola (Sélection officielle – Compétition)

On trépigne d’impatience depuis que le retour de Francis Ford Coppola en Compétition officielle à Cannes a été annoncé. Porté par une distribution cinq étoiles (Adam Drive, Forest Whita ker, Zendaya, Cate Blanchett…), ce film pharaonique suit un architecte idéaliste qui tente de reconstruire une mégalopole – aux airs de New York – après une catastrophe. Son noble projet se heurte aux refus du maire, qui souhaite opter pour une stratégie de reconstruction classique, pleine de béton et de corruption. Cette odyssée postapocalyptique sur fond d’écologie fera-t-elle gagner une troisième Palme d’or au cinéaste américain ? • E. A.

On Becoming a Guinea Fowl de Rungano Nyoni (Sélection officielle – Un certain regard)

On l’avait repérée en 2017 avec un premier long métrage très fort, I Am Not a Witch, au sujet d’une petite fille quasi muette accusée de sorcellerie par des membres de son village en Zambie, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs (renommée depuis Quinzaine des cinéastes). La réalisatrice zambienne (émigrée au Pays de Galles à l’âge de 9 ans) revient en sélection officielle, section Un certain regard, avec On Becoming a Guinea Fowl, sur lequel on ne connaît pour l’instant rien d’autre que ce titre étonnant : « Comment devenir une pintade. » On lui fait toute confiance pour redonner à la dinde ses lettres de noblesse. • T. Z.

PREMIERS FILMS

Le Procès du chien de Laetitia Dosch (Sélection officielle – Compétition)

C’est un accusé atypique qui se retrouve au tribunal pour cette nouvelle édition cannoise : un adorable toutou. Heureusement, une avocate dévouée compte lui éviter la peine capitale. • C. B.

September Says d’Ariane Labed (Sélection officielle – Un certain regard)

Deux sœurs et leur mère bipolaire débarquent à la campagne : c’est le pitch intrigant (et laconique) de ce récit d’apprentissage célébrant la sororité et les liens familiaux complexes. • C. B.

Vingt Dieux de Louise Courvoisier (Sélection officielle – Un certain regard)

Un défi fou attend Totone, Jurassien de 18 ans : fabriquer le meilleur comté de la région et gagner la médaille d’or à un concours agricole. On croise les doigts pour sa victoire. • C. B.

Niki de Céline Sallette (Sélection officielle – Un certain regard)

La fameuse Niki de Saint Phalle incarnée par l’étonnante Charlotte Le Bon ? On valide et on a hâte de découvrir ce biopic célébrant la vie de cette artiste plasticienne visionnaire.

Santosh de Sandhya Suri (Sélection officielle - Un Certain Regard)

Une jeune veuve devenue policière se retrouve propulsée au cœur d’une sordide affaire de meurtre, avant qu’une énigmatique inspectrice ne la prenne sous son aile : voilà le programme intense de ce thriller féministe, laissant une belle place à la sororité. 

• C. B.

Image : © Atelier de Production, Agat Films - Ex nihilo

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