3 expos sur le sport pour se mettre dans le bain des JO

André Steiner : Le corps entre désir et dépassement, au mahJ

Photographe pionnier du cliché sportif, le Hongrois André Steiner, installé à Paris dans les années 1930, bénéficie d’une superbe rétrospective autour de ses photographies de nus et de corps en mouvement. Lui-même champion universitaire de décathlon et engagé auprès des communistes hongrois, il prend d’abord en photo les plages des ouvriers en vacances pour la première fois, avant de se consacrer plus spécifiquement aux nageurs et danseurs en mouvement. Dans de sublimes clichés en noir et blanc, certaines mises en scène rappellent les postures de statues antiques, quand d’autres nous invitent avec délice dans les baignades de l’été.

À découvrir jusqu’au 22 septembre.

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La mode en mouvement #2, au Palais Galliera 

Après un premier accrochage en début d’année, le Palais Galliera continue son travail autour de la mode et du mouvement avec une deuxième exposition. De nos jours, la tendance sportswear a largement envahi nos vestiaires, des baskets aux joggings, en passant par les casquettes, mais il n’en a pas toujours été ainsi. En partant des tenues associées au vélo, au golf ou au tennis, la première partie nous emmène vers les mutations et hybridations de vêtements autrefois techniques, aujourd'hui totalement classiques. En faisant la part belle au vestiaire féminin et aux sportives, l’installation nous fait découvrir robes, chaussures et accessoires comme les culottes pour cyclistes au début du XXe siècle, ou les tenues en jersey des tenniswomen des années 1920. Un peu plus loin, la deuxième partie de l’exposition nous embarque dans le milieu aquatique, avec quelques jolies pièces de maillots de bain d’époque.

À découvrir jusqu’au 5 janvier 2025. 

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À nous les stades ! L’histoire du sport au féminin, à la BNF 

Avec une collection d’affiches, de documents et de photographies, la BNF plonge dans ses archives pour retracer l’arrivée progressive des femmes dans le milieu sportif. Gratuite, l’exposition rappelle combien la bataille s’est révélée longue pour en arriver à une quasi-parité parmi les athlètes des JO 2024. Bien que l’on pense d’abord à la pratique sportive comme un loisir bourgeois, la médiation tient à rappeler que les premières athlètes en cyclisme, natation ou course à pied sont aussi des femmes issues de milieux populaires. Après la Première Guerre mondiale, exclues des fédérations sportives, les femmes n’hésitent pas à monter leurs propres clubs et compétitions, comme le rappelle par exemple l’affiche de la 3e olympiade ouvrière datant de 1937, par et pour les sportives.

À découvrir jusqu’au 13 octobre 2024.

Retrouvez toutes les informations sur l’exposition ici.