Le cinéaste hongrois László Nemes, Grand Prix à Cannes en 2015 pour son poignant long métrage Le Fils de Saül, fera le portrait d’une figure historique, héros de la Résistance française, Jean Moulin.
GILLES LELLOUCHE DANS LA PEAU DE JEAN MOULIN
Pour le moment intitulé Moulin, le film reviendra sur la vie de ce haut fonctionnaire, bras droit du Général de Gaulle, arrêté à Lyon en 1943, où il est torturé par le chef de la Gestapo, Klaus Barbie, avant d’être déporté dans un train vers l’Allemagne, où il meurt, la même année, des suites de ses blessures.
Panthéonisé en 1964, ses cendres sont alors accueilli par la voix tremblante du ministre de la culture de l’époque, André Malraux. Un discours mythique pour l’un des héros de la Seconde Guerre Mondiale, déjà incarné à l’écran par Patrice Chéreau dans le film Lucie Aubrac (1997), réalisé par Claude Berri et dans lequel Carole Bouquet prêtait ses traits au pendant féminin de Moulin, résistante de la première heure, dont le mari Raymond est arrêté en même temps que Jean Moulin, avant d’être sauvé de la déportation.
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Pour incarner le compagnon de la Libération, le cinéaste a choisi l’acteur et réalisateur Gilles Lellouche, qui comptera à ses côtés l’Allemand Lars Eidinger, dans la peau du criminel nazi Klaus Barbie.
Actuellement en postproduction de son troisième long métrage Orphan, dont la sortie est prévue à l’automne, László Nemes se dit pris d’une « immense fierté » de pouvoir porter à l’écran la vie du résistant.
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