
A BETTER MAN de Thomas Seeberg Torjussen : Meilleure série, Prix d’interprétation et Prix des Lycéens
Dans ce thriller psychologique norvégien, Anders Baasmo joue un masculiniste qui trolle des femmes sur internet. Le jour où son identité est révélée, il s’habille en femme pour échapper à ses détracteurs, et découvre un nouveau pan de l’existence. Une série incisive et percutante sur les maux de notre époque.

NEPOBABY de Henriette Steenstrup et Siri Seljeseth : Prix du scénario et un Prix spécial d’interprétation pour l’ensemble de son casting
Imprévisible, grinçante et drôle, la série norvégienne mérite bien ces deux récompenses. Parce que son pitch – une jeune femme découvre qu’elle appartient à une riche dynastie, et qu’elle hérite d’une famille plus que dysfonctionnelle – et ses interprètes, Vivild Falk Berg en tête, sont d’une grande subtilité et nous ont décroché des fous rires.

S LINE de Jooyoung Ahn : Prix de la meilleure musique
Polar doublé d’une réflexion sur nos sociétés ultra transparentes où l’intimité tend à disparaître, cette série sud-coréenne imagine une société dystopique, dans laquelle les individus qui sont ou ont été des partenaires sexuels sont reliés par un fil rouge. Sa bande-originale irréelle, flottante, apporte à ce récit efficace une note d’étrangeté, proche de la science-fiction.

OH, OTTO ! de Stijn Van Kerkhoven : Prix de la meilleure série courte
Un célibataire fraîchement largué écume les rues de Bruxelles à la recherche de rencontres éphémères et consolatrices. Une série queer, rythmée, qui acte la naissance d’un vrai talent créatif, celui du Néerlandais Stijn Van Kerkhoven.

THE AGENT – THE LIFE AND LIES OF MY FATHER de Magnus Skatvold : Prix de la meilleure série documentaire
Captivante enquête familiale, ce documentaire raconte l’histoire du comédien Didrik Hallstrøm, dont le père serait un agent secret. “Je suis agent secret » lui a-t-il confié lorsqu’il était enfant. Mensonge ou vrai secret de famille ? Avec un vrai art du suspens et du rebondissement, ce docu explore la douloureuse et romanesque la question des origines.