
Dans notre rédac parisienne, faut pas croire, nous aussi on a des cernes, nous aussi on manque de sommeil. En revanche, on est peut-être moins alcoolisés que vous, les festivaliers. Via notre écran d’ordinateur, on scrute vos faits et gestes et il faut dire que parfois on tombe sur des fulgurances. Ainsi, hier, la phrase que tout le monde avait à la bouche, c’était :
« Il sodomise un vieil homme pour l’euthanasier sous les yeux de son bébé »
On dirait un titre de :
En fait, c’était juste un dialogue de Rester vertical, le nouveau film du cinéaste aveyronnais Alain Guiraudie. Apparemment un brin sulfureux, le film a plutôt plu aux critiques, comme en témoigne notre revue de tweets de la veille.
Sinon hier, Money Monster de Jodie Foster était présenté hors-compétition. C’était la première fois que Julia Roberts se rendait au Festival et elle avait l’air plutôt à l’aise
Comme tous les ans, ces chers ados font des pieds et des mains dans le but d’obtenir une invitation pour la montée des marches. L’année dernière, la photographe Jennifer Loeber avait passé son festival à capter leur désarroi.
Toutes ces ados refoulés auront sans doute le temps d’oublier leurs problèmes grâce à l’alcool offert au Petit Majestic, le bar de tous ceux qui sont recalés des soirées chic du festival mais dont (scandale!) les horaires ont été drastiquement modifiés cette année.
Et sinon, Laurent Lafitte, s’est senti obligé de se justifier sur sa blague concernant Woody Allen. L’acteur n’aurait pas voulu faire référence aux accusations d’agression sexuelle du cinéaste envers sa fille Dylan Farrow, mais faire allusion au « puritanisme américain », ce qui ne le rend pas très populaire auprès des féministes.
Pour le programme du jour, Ma Loute de Bruno Dumont est présenté en compétition. Ce matin sur France Inter, le journaliste Patrick Cohen a comparé le film à La Vie est un long fleuve tranquille d’Etienne Chatiliez. Le réalisateur a apparemment trouvé la comparaison très pertinente.