
EDDINGTON d’Ari Aster
Sélectionné en Compétition pour la première fois au dernier Festival de Cannes, Ari Aster (Midsommar) emmène son cinéma vers un genre nouveau – le western psychologique ? – et fait vivre à Joaquin Phoenix, après Beau Is Afraid, un second trip halluciné, d’une actualité confondante.

SUPER HAPPY FOREVER de Kohei Igarashi
Remarqué en France avec Takara. La nuit où j’ai nagé (coréalisé avec Damien Manivel, 2018), Kohei Igarashi brouille les pistes du film de deuil attendu avec une narration aussi miroitante qu’inspirée.

LES FILLES DÉSIR de Prïncia Car
On a rencontré les deux actrices de ce vibrant film solaire sur l’émancipation féminine. Portraits de deux jeunes stars en devenir.

DÌDI de Sean Wang
Sorti du laboratoire de Sundance, Dìdi s’impose comme le coming-of-age de l’été. Son auteur, Sean Wang, évite les écueils du genre par la finesse de son écriture, mais surtout par son regard d’une tendresse infinie.

SEGUNDO PREMIO d’Isaki Lacuesta et Pol Rodriguez
S’affranchissant de la réalité des faits, les réalisateurs Isaki Lacuesta et Pol Rodriguez dynamitent le genre du biopic avec une énergie singulière en racontant la grandeur et la décadence d’un groupe de rock devenu culte en Espagne.

MOON de Kurdwin Ayub
Entre les murs d’une villa jordanienne vibrant de non-dits et de silences intranquilles, ce thriller d’intérieur, qui prend les codes virilistes du MMA à rebours, dresse un tableau déroutant et complexe des souffrances féminines.