
Figure essentielle du cinéma underground depuis les années 1990 – Gummo (1999) ou Spring Breakers (2013) –, le cinéaste, écrivain et artiste américain investit jusqu’au 23 mars La Fab., le lieu d’exposition de la styliste, mécène et collectionneuse agnès b., son amie et soutien depuis près de vingt-cinq ans.
A LIRE AUSSI : Harmony Korine : « Aujourd’hui, tout est devenu pop-culture »
Comme à la maison, cet éternel enfant terrible (et inventeur du concept du Mistakist Art, soit l’« art de l’erreur ») y expose ses photos et peintures à l’atmosphère à la fois hallucinatoire, absurde et mélancolique. Visions en infrarouge inspirées du video game et des nouvelles technologies (pareilles à celles de son long métrage hypnotique Aggro Dr1ft, présenté en festivals en 2023 mais jamais sorti), série de personnages macabres ou marginaux… Korine, qui a toujours su confronter son pays à ses démons, excelle dans l’art de la saturation.
exposition à La Fab., jusqu’au 23 mars