
Dans Faces (1968), Shadows (1969) ou Une femme sous influence (1974), John Cassavetes s’approche au plus près du visage de ses acteurs. Et en se focalisant ainsi sur eux, le réalisateur décuple les émotions qu’ils sont en train d’afficher, de la colère tonitruante au sourire légèrement esquissé. Cette mise en scène a un effet immédiat sur le spectateur : quand Mabel Longhetti (Gena Rowlands), l’héroïne d’Une femme sous influence, pète les plombs, on est comme pris dans sa tourmente. Merci à Colin Earner pour cette vidéo, qui nous donne des frissons !