On commence tout d’abord avec le deuxième long métrage de Noémie Merlant, qui nous avait bluffés (comme actrice) , et convaincus (comme réalisatrice) avec Mi iubita mon amour, film autoproduit présenté en Séance spéciale à Cannes en 2021 – un film habité, qui posait un regard neuf et irradiant sur la communauté rom. Cineuropa a détaillé les contours de ce nouveau projet, axé sur trois femmes, enfermées dans un appartement en pleine canicule. Au casting : Souheila Yacoub (vue récemment dans Entre les vagues d’Anaïs Volpé) et Sandra Codreanu.
« Mi iubita mon amour » de Noémie Merlant : dialogues de corps
Autre projet à suivre : celui de la cinéaste Leyla Bouzid, qui était derrière Une histoire d’amour et de désir – très beau récit d’une rencontre amoureuse sur fond de littérature érotique arabe, sorti en 2021 –, planche maintenant sur A voix basse – dont on ne sait rien pour le moment.
« Une histoire d’amour et de désir » : une tendre symphonie charnelle
Direction la Camargue ensuite avec Animale d’Emma Benestan (Fragile, 2021), « qui plongera dans le registre du film de genre sur fond de violences faites aux femmes dans l’univers des manades » – tout un programme. Parmi les jeunes cinéastes, on compte aussi Saïd Hamich et son film La mer au loin (Retour à Bollène, 2018).
DES CINÉASTES CONFIRMÉS
Du côté des cinéastes qui ont roulé leur bosse, on retrouve Marjane Satrapi, qui prépare Paris Paradis ; Bruno Podalydès, pour La petite vadrouille ou encore Jérôme Bonnell, qui planche sur Tout recommencera.
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NOUVEAUX VENUS
Cinq premiers longs bénéficieront de l’avance sur recettes, à savoir : Barbès d’or de Hassan Guerrar, attaché de presse qui accompagne notamment les films d’Abdellatif Kechiche, Hafsia Herzi, Maïwenn (son film entrera en tournage cet été) ; Camera Obscura de Yann Rabanier ; le documentaire Imago de Déni Oumar Pitsaev ; Zion de Nelson Foix et enfin Des preuves d’amour d’Alice Douard.