3 questions à Sofia Coppola pour Les Proies

Avec Les Proies, Sofia Coppola signe un thriller étonnamment drôle et visuellement somptueux, remake du film éponyme de Don Siegel sorti en 1971.  Cette bande d’héroïnes qui portent la culotte, c’est la revanche de Virgin Suicides ? J’aime le fait que les femmes ne soient pas des victimes, et qu’elles aient le pouvoir. Après l’adaptation de


Avec Les Proies, Sofia Coppola signe un thriller étonnamment drôle et visuellement somptueux, remake du film éponyme de Don Siegel sorti en 1971. 

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Cette bande d’héroïnes qui portent la culotte, c’est la revanche de Virgin Suicides ?
J’aime le fait que les femmes ne soient pas des victimes, et qu’elles aient le pouvoir. Après l’adaptation de Don Siegel, j’avais envie que les femmes racontent leur version de l’histoire, de donner plus de voix aux personnages féminins.

Comment avez-vous imaginé le parc de la maison, cette nature luxuriante et inquiétante ?
On a voulu jouer sur le côté sauvage, à l’abandon, du jardin, avec ces grands arbres, cette atmosphère gothique : ces femmes n’ont plus de jardiniers, la nature reprend ses droits. Le jardin devient une métaphore de l’aspect menaçant du monde extérieur.

Comment avez-vous travaillé la lumière crépusculaire souvent baignée de brouillard ?
Avec Philippe Le Sourd, mon chef op, on s’est inspiré de Tess de Polanski pour créer une atmosphère délicate, féminine, avec cette image diaphane, qui entre en contraste avec l’image plus sombre et menaçante amenée par cet homme qui arrive de la guerre. Propos recueillis par Raphaëlle Simon.