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« Apocalypse Mode », « Massoud, l’Afghan »… Découvrez nos 3 bons plans docus de la semaine

  • Thibaut Sève
  • 2021-09-21

Cette semaine, vous ferez la rencontre de créateurs de mode engagés, d’apprentis cinéastes exaltés et d’un personnage légendaire qui hante le monde du documentaire.

APOCALYPSE MODE

Loin du traitement habituellement flagorneur dont jouit la mode, ce docu au commentaire acerbe et à la forme ludique tacle l’industrie sur ses mauvaises pratiques. Racisme, gaspillage, capitalisme fou, machisme, pollution… Toutes ces vérités, que les marques tentent de cacher sous le tapis du glamour, apparaissent ici d’une manière limpide. Que ce soit par la voix des pionnières d’une mode responsable comme Agnès B., Vivienne Westwood, Stella McCartney, ou par la « Nouvelle Vague » (Marine Serre, Thebe Magugu ou Pierre-Alexandre M’Pelé). In fine, le film s’ouvre sur cette question : est-ce que la mode profitera de la pandémie pour repenser ses pratiques désuètes ?

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Ladj Ly, Kim Chapiron, Romain Gavras, Mathieu Kassovitz, Spike Lee… Autant de noms prestigieux qui se mettent au service de plusieurs apprentis cinéastes d’une école gratuite, installée à Clichy sous-Bois, dans le 93 ! Ces mentors deviennent les role models pour les 30 élèves que l’on suit de leur sélection jusqu’au rendu de leurs courts métrages de fin d’étude. Un parcours passionnant, construit autour de mini portraits de jeunes pousses du cinéma, porté par la voix d’Oxmo Puccino et émaillé de séquences sur les coulisses du succès rencontré par Les Misérables de Ladj Ly (qui a obtenu quatre César en 2020). Le docu réussit son pari de faire vivre l’élan collectif impulsé par le cinéma.

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MASSOUD, L'AFGHAN

« Dans le tumulte d’images et de sons du monde moderne, tenir une caméra a-t-il encore un sens ? », questionne le réalisateur Christophe de Ponfilly. Le film envisage l’ascension des montagnes afghanes par un versant désabusé. 16 ans et 8 voyages en Afghanistan auront hanté le réalisateur, dont le suicide en 2006 a bouleversé le monde du documentaire. Intime par ses scènes de vie avec les combattants tout en établissant une bonne distance par le commentaire, ce portrait du commandant Massoud contient en lui toutes les tragédies de cette terre. Leurs ennemis changent, en deux décennies les talibans succèdent aux Soviétiques. Mais la permanence de la guerre, tel un poison lent, continue d’abîmer l’humanité.

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Image de couverture : © Balenciaga

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