Cannes 2024CinémaPETIT ÉCRANCultureQUEER GAZEDIVINE GANGI.A. QUOI ?Le magazine
  • News
  • Article
  • 3 min

Martin Scorsese s’est inspiré des films d’Ari Aster pour “Killers Of The Flower Moon”

  • Troiscouleurs
  • 2023-10-17

Pour son nouveau film avec Leonardo DiCaprio, « Killers Of The Flower Moon » (en salles demain), Marty déclare s’être inspiré du nouvel expérimentateur d’Hollywood, Ari Aster, qui a su dynamiter tant le film d’horreur psyché avec « Midsommar » (2019) que le film psychanalytique avec le perché « Beau Is Afraid » (2023).

C’est l’un des films les plus attendus de 2023. Avec Killers Of The Flower Moon, Martin Scorsese retrouve ses chouchous Leonardo DiCaprio et Robert de Niro pour une nouvelle fresque historique occultée, sur fond de meurtres dans une tribu amérindienne, les Osage, par des Blancs jaloux de leur richesse due au pétrole, dans les années 1920.

« Killers of the Flower Moon » de Martin Scorsese : mafia partout

Lire la critique

En 206 minutes, Scorsese mixe des éléments de western et d’horreur avec maestria. Ses inspirations, il ne les puise pas que chez les grands maîtres, mais plutôt aussi chez les petits jeunots puisque le réalisateur de Taxi Driver ou The Irishman déclare à The Irish Time :

J'aime beaucoup le style et le rythme des bons films d'horreur comme Midsommar ou Beau Is Afraid d'Ari Aster (...). Le rythme de ces films remonte aux films de série B de Val Lewton, à La Féline ou Vaudou de Jacques Tourneur. Il s'agit d'aller un peu plus lentement, un peu plus calmement".

Ce n’est pas la première fois que Marty adresse des louanges à Ari aster puisque dans un bonus l’édition DVD collector de Midsommar, il confiait, à propos du film : “Je peux vous dire que la maîtrise formelle est tout aussi impressionnante que celle qu’on perçoit dans ‘Hérédité’. Peut-être même plus, et qu’il creuse des émotions tout aussi réelles et profondément inconfortables que celles partagées par les personnages du film précédent. Je peux également vous dire qu’il y a dans ce film des visions réelles, en particulier dans la dernière partie, que vous ne risquez pas d’oublier. Moi, je ne les ai certainement pas oubliées.

Alors oui, même si ça paraît un peu fou, on se prête à rêver à une collab’ sur un film rêvé qui mêlerait le savoir-faire et la profondeur de Scorsese et la folie grinçante d’Aster.

SUPERCUT : Les mains dans le cinéma de Martin Scorsese

Lire l'article

Inscrivez-vous à la newsletter

Votre email est uniquement utilisé pour vous adresser les newsletters de mk2. Vous pouvez vous y désinscrire à tout moment via le lien prévu à cet effet intégré à chaque newsletter. Informations légales

Retrouvez-nous sur