
Primrose Hill (moyen métrage, 2007)
Juste avant Noël, une bande d’amis se retrouve au parc de Saint-Cloud, où ils ont vécu leur adolescence. Admirateur de Patrick Modiano, Mikhaël Hers a le même talent gracile que l’écrivain pour faire affleurer la mémoire affective des lieux.
« Les Passagers de la nuit » de Mikhaël Hers
Ce sentiment de l’été (2016)
Après la disparition brutale de sa copine un été à Berlin, Lawrence (Anders Danielsen Lie) vit cette absence en s’éloignant vers Paris et New York. On se souvient d’une sublime scène de rencontre sur un toit de cette dernière – c’est en hauteur que son héros se répare.
Amanda (2018)
Autour des XIe et XIIe arrondissements, Mikhaël Hers saisit un Paris à vif, sonné par des attentats, dans lequel il filme le deuil d’une petite fille et de son jeune oncle (Vincent Lacoste). Le drame a lieu au bois de Vincennes – filmé de manière sourde, presque irréelle.
Les Passagers de la nuit (2022)
Entre la Maison de la radio et le quartier Beaugrenelle, il y a un pont comme point de jonction. Les déplacements entre les deux rives font écho à la lente émancipation des personnages de cette famille, saisis en plan large dans l’électricité flottante de la nuit.
Images (c) Rendezvous/ Pyramide Distribution/ Nord-Ouest Films/ Les Films de la Grande Ourse