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Les expos à ne pas manquer cet été
- Raphaëlle Simon
- 2022-07-19
La Nouvelle Objectivité allemande, un parcours sur l'éternité, l'histoire de émotions à travers l'art... On fait le point sur les expos du moment.
UNE SECONDE D’ÉTERNITÉ
Peuplée de fantômes et de mirages, la nouvelle exposition de la collection Pinault questionne l’expérience du temps. Le fantôme de Marilyn dans une chambre d’hôtel à New York dans un beau film mélancolique ; des spectateurs marins flottant autour d’un piano jouant tout seul une mélodie inquiétante ; une répétition de photogrammes d’un homme noir au visage indistinct – incarnation spectrale des générations passées et futures d’Afro-Américains invisibilisés… Autant de présences qui révèlent l’absence au fil d’un parcours immersif qui mérite que l’on y consacre du temps !
> jusqu’au 26 septembre à la Bourse de Commerce – Pinault Collection
ALLEMAGNE / ANNÉES 1920 / NOUVELLE OBJECTIVITÉ / AUGUST SANDER
Première grande exposition en France consacrée à la Nouvelle Objectivité, courant artistique de l’Allemagne des années 1920, ce très beau panorama (peinture, design, cinéma) met en lumière cette période foisonnante, avec une mention spéciale pour les chefs-d’œuvre du peintre Otto Dix et du photographe August Sander.
> jusqu’au 5 septembre au Centre Pompidou
C’EST EN CROYANT AUX ROSES QU’ON LES FAIT ÉCLORE
Tout nouveau tout chaud, le 110 Honoré est un espace culturel hybride autour du vivant abritant un studio d’enregistrement, un restaurant et des expos. Avec, pour commencer, une série de photos d’Isabelle Chapuis qui s’inspire de l’histoire du lieu, qui abritait un fleuriste au début du siècle dernier.
> jusqu’au 24 septembre au 110 Honoré
LE THÉÂTRE DES ÉMOTIONS
À travers une centaine d’œuvres (Émile Friant, Jean-Honoré Fragonard, Hans Richter, Christian Boltanski…) issues des plus grandes collections, le parcours dévoile les transformations de la représentation des émois dans l’Europe du Moyen Âge à nos jours : pudeur chaste, fougue libertine, mélancolie romantique, traumas d’après-guerre…
> jusqu’au 21 août au musée Marmottan Monet