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La nouvelle : Laïs Decaster

  • Marilou Duponchel
  • 2021-12-10

La jeune cinéaste réinvente la figure de la jeune fille avec « Elles allaient danser », un court métrage de docu-fiction récompensé au FIFIB en octobre, dans lequel deux banlieusardes déambulent dans les rues de Paris un soir d’été.

La sexualité est une affaire politique. C’est ce que nous racontent en sous-texte les films de Laïs Decaster. Dans Jsuis pas malheureuse (2019), bricolé de ses 18 à ses 23 ans avec une petite caméra, sans objectif précis mais avec l’intuition que quelque chose se passait, elle filmait ses copines d’Argenteuil parler à bâtons rompus: désir, Tinder, masturbation, fantasmes, garçons, filles, amitié…

Parmi ses influences, elle cite le travail d’Alain Cavalier, de Chantal Akerman ou de Guillaume Brac: « Ce qui me plaît, dans ces films-là, c’est que les choses de la vie deviennent hyper intéressantes, et c’est rassurant de se dire que notre vie peut aussi être un film, si on la regarde bien. » Avec Elles allaient danser, la jeune cinéaste, ancienne étudiante de Paris-VIII et de La Fémis, donne un nouveau chapitre extrêmement drôle et émouvant à ses obsessions: « Parler de ça avec mes copines, c’est ce que je préfère dans la vie, ce sont les moments les plus intenses. On plonge dans l’histoire de l’autre, on s’oublie soi. » Son prochain film devrait suivre les mêmes thématiques que les précédents… Mais cette fois-ci sur un tatami de judo.

Elles allaient danser de Laïs Decaster (30 min)

Photographie : Julien Liénard pour TROISCOULEURS

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