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En hiver, TROISCOULEURS met la tête sous l'eau avec James Cameron

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  • 2022-12-13

En couverture : visionnaire, explorateur, plongeur de competition... James Cameron est l'un des derniers titans d'Hollywood à encore oser se mouiller - à la vie comme à l'écran. Alors que sort en salles le dantesque « Avatar. La Voie de l'eau », rencontre avec un réalisateur qui n'a jamais perdu son âme d'enfant. Dedans : Nicolas Pariser, Jim Jarmusch, Macha Méril, ou encore un dossier sur le renouveau du cinéma espagnol.

ÉDITO - Au fond, qui est James Cameron ? En se penchant sur la carrière d’un des derniers grands réalisateurs de Hollywood, on a pêché plein de réponses. C’est un auteur de blockbusters – et pas des moindres, Titanic et Avatar étant, en tenant compte de l’inflation, deux des trois films ayant rapporté le plus d’argent de toute l’histoire du cinéma ; un fanatique hardcore de science-fiction (il a signé une série documentaire et un livre majeurs sur le sujet, Histoire de la science-fiction, regroupant ses entretiens avec George Lucas, Steven Spielberg ou Guillermo del Toro) ; un dingue d’innovation qui a mis au point des technologies de pointe tant pour la 3D que pour les prises de vue sous-marines, la capture de mouvement ou la conception d’images virtuelles ; un titan de Hollywood en somme, que dis-je, un roc, qui semble insubmersible, battant tous les records de budget comme de recettes.

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Mais Cameron, c’est aussi un explorateur (on parle quand même d’un type qui a été le premier à atteindre en solitaire le fond de la fosse des Mariannes, à plus de 11 kilomètres de profondeur, dans l’océan Pacifique), un visionnaire, un écologiste convaincu, un artisan qui ne réfléchit pas en termes de franchise et n’a de cesse de placer l’humain – c’est-à-dire les personnages et leurs interprètes – au cœur de ses œuvres monumentales. La dernière en date, en salles cet hiver : le tant attendu Avatar 2. La Voie de l’eau.

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Tourné en 3D et en haute fréquence (à quarante-huit images par seconde, contre vingt-quatre habituellement, ce qui amplifie notamment l’impression d’immersion), le film se déroule en partie sous les océans de la planète Pandora où l’on suit les aventures intimes et dantesques d’une famille de Na’vi (les créatures longilignes bleues au visage félin imaginées par Cameron pour le premier opus, sorti en 2009). Avatar 2 s’impose comme le film somme du cinéaste tant il réunit à merveille toutes ses obsessions. C’était l’occasion rêvée d’attraper dans nos filets (et ce ne fut pas une mince affaire, il a fallu ondoyer finement pour obtenir ces quatorze précieuses minutes d’entretien en tête à tête) ce gros poisson qui surnage dans les eaux troubles d’un Hollywood qui ne fait bien souvent plus que du timide canotage · JULIETTE REITZER

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