Notre guide des films à ne pas manquer cette semaine

THE OLD OAK de Ken Loach

Creusant toujours avec brio son portrait des crises britanniques, Ken Loach met en scène un pub du nord de l’Angleterre devenu le centre de conflits identitaires.

SECOND TOUR d'Albert Dupontel

Avec ce thriller satirique qui explore les secrets d’un candidat à l’élection présidentielle, Albert Dupontel signe une parabole cinglante et pose la question : le politique doit-il vraiment tout dire au peuple pour régler les problèmes de la planète ?

LE VOURDALAK d’Adrien Beau

Objet délicieux dans lequel croquer avec volupté, le premier long d’Adrien Beau, styliste passé notamment chez John Galliano et Christian Dior, approche le film de vampires d’une manière aussi artisanale que poétique, et regarde le monstre avec appétit.

CHAMBRE 999 de Lubna Playoust

Présenté en sélection Cannes Classics, le film de Lubna Playoust reprend le dispositif créé par Wim Wenders en 1982 pour son documentaire Room 666. Seuls dans une chambre d’hôtel, à l’écart de l’agitation cannoise, des cinéastes (James Gray, Audrey Diwan, Albert Serra, Davy Chou, Alice Rohwacher…) ont carte blanche pour répondre à une question : « Le cinéma est-il un langage en train de se perdre, un art qui va mourir ? ».

THE POD GENERATION de Sophie Barthes

Dans ce long métrage intrigant, la réalisatrice française Sophie Barthes imagine un futur dans lequel une multinationale propose des utérus artificiels pour concevoir des enfants. Un couple new-yorkais y a recours.

MARIN DES MONTAGNES de Karim Aïnouz

À soixante ans et suite à la mort de sa mère, le réalisateur brésilien de La Vie invisible d’Euridice Gusmaõ (Prix Un certain regard à Cannes en 2019) se rend pour la première fois en Algérie, sur la terre de son père qu’il n’a pas connu. Il en tire un poignant journal filmé à la première personne.

LE SYNDRÔME DES AMOURS PASSÉES d'Ann Sirot et Raphaël Balboni

Le deuxième long métrage des Belges Ann Sirot et Raphaël Balboni s’avance comme une comédie romantique et politique qui questionne et démêle les affres de l’amour par le biais d’un argument saugrenu.

DÉMÉNAGEMENT de Shinji Sômai

Présenté à Cannes dans la section Un certain regard en 1993, et récompensé trente ans plus tard du prix de la meilleure restauration à Venise, le dixième film de Shinji Sômai sort pour la première fois en France, et dans une toute nouvelle mouture. Un récit sublime, mettant habilement en scène une jeune fille face au divorce de ses parents.