Cannes 2024CinémaPETIT ÉCRANCultureQUEER GAZEDIVINE GANGI.A. QUOI ?Le magazine
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EXPOS ⸱ Que voir à la rentrée ?

  • Julien Bécourt
  • 2022-09-12

L’œuvre lumineuse de l’artiste aborigène Sally Gabori, les sculptures de Judith Hopf... On fait le point sur les événements de la rentrée.

Gabriel Orozco

Éloge d’un « vagabondage du non-sens », la nouvelle série d’œuvres de cet artiste mexicain prend la forme d’un carnet de voyage, par le biais de dessins, d’aquarelles, de temperas sur toile et de peintures sur bois, où figurent les paysages d’Acapulco et de Mexico. L’insaisissable, la perte et l’absence y transparaissent en filigrane. 

> « Diario de plantas », du 10 septembre au 8 octobre à la galerie Chantal Crousel

La Fugitive

À travers la figure d’Albertine, personnage de La Recherche de Marcel Proust, cette exposition collective retrace l’histoire visuelle du male gaze tout en saluant l’irruption du queer dans la modernité. De Chantal Akerman à Zoe Williams en passant par Cécile Bouffard, un parcours allant de l’espace domestique de la jeune femme aux milieux réels et fantasmés qui, dans le livre, se dérobent au regard du narrateur. 

> « La Fugitive », du 18 septembre 
au 18 décembre au Centre d’art contemporain d’Ivry – Le Crédac

Judith Hopf

Dans deux lieux d’exposition, Judith Hopf présente un ensemble de sculptures et d’installations qui évoquent la transformation des phénomènes météorologiques en électricité. Panneaux solaires percés, motifs animaliers et sculptures de personnages consultant leur smartphone convoquent une réflexion sur la consommation énergétique et la conversion des ressources naturelles. 

> « Énergies », du 22 septembre au 11 décembre au Plateau – Frac Île-de-France et à Bétonsalon – Centre d’art et de recherche

Sally Gabori  

L’œuvre lumineuse de l’artiste aborigène Sally Gabori, entamée lorsqu’elle avait 80 ans, redessine de manière abstraite la topographie de son archipel natal. Issue du peuple kaiadilt et puisant dans les racines de son attachement spirituel à sa terre, Gabori, disparue en 2015, transmet par la peinture le leg de ses ancêtres. D’une toile à l’autre, selon de subtiles variations de tonalités et de formats, se distinguent estuaires, mangroves ou crêtes rocheuses. Une danse de formes et de couleurs où fusionnent terre, mer et ciel. 

> « Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori », jusqu’au 6 novembre à la Fondation Cartier pour l’art contemporain

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