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Expo – nos 3 bons plans pour ce week-end
- Raphaëlle Simon
- 2021-06-04
Quoi de prévu ce week-end ? On vous conseille : un jeu de piste sensoriel et ludique, des œuvres drôles et percutantes de patients internés en psychiatrie et une fascinante incursion dans l’univers de Louise Bourgeois.
L’expo-expérience d’Olivier Ratsi à la Gaieté lyrique
Star wars, Twin Peaks, The Square, Enter the Void, ou encore Under the Skin : les échos au cinéma résonnent à l’infini dans l’exposition immersive d’Olivier Ratsi. Dans un jeu de piste sensoriel et ludique, ses installations lumineuses nous font perdre nos repères par des jeux d’infinis, de miroirs et autres trompe-l’œil. A l’image de cette série de cadres lumineux rouges qui se multiplient pour nous enfermer dans une quatrième dimension, ou de cette immense chambre noire embrumée dans laquelle on déambule en tâtonnant, comme aspirés dans un autre espace-temps…
: « Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière » jusqu’au 18 juillet à la Gaîté Lyrique, sur réservation
Image : © Martin Argyroglo
« Follement drôle » à l’Hôpital Sainte-Anne
Follement drôle et bigrement insolite : le Musée d’art de Sainte-Anne s’associe avec un musée hospitalier allemand pour présenter un florilège des œuvres réalisées par leurs patients internés en psychiatrie depuis le début du XXe siècle. Saynètes à l’encre de Chine revisitant les Fables de La Fontaine, caricatures de psychiatres qui en prennent pour leur grade, véritables petites histoires avec des personnages délicieusement croqués : c’est drôle, c’est beau, c’est poétique, c’est percutant, c’est émouvant. Follement bien !
: « Follement drôle » jusqu’au 13 juin au MAHHSA, sur réservation
Image : « Spirale obsessionnelle carrée dessinée pour emmerder les psychiatres »
Sainte-Anne © CEE – MAHHSA Dominique Baliko
Louise Bourgeois à la galerie Karsten Greve
Arachnophobes, ne passez pas votre chemin ! Nul aranéide dans cette foisonnante exposition consacrée à la plasticienne célèbre pour ses monumentales sculptures d’araignées. On retrouve néanmoins les motifs chers à l’artiste d’origine française : le couple (The Couple, sculpture en aluminium de deux êtres suspendus qui tentent de s’enlacer dans une spirale infinie), le corps féminin et la maternité (magnifiques gouaches de corps déformés gorgés de rouge, symbole à la fois du sang et de l’amour), ou encore ses célèbres statues-totems.
: « Louise Bourgeois- Fountain couple » jusqu’au 21 août à la galerie Karsten Greve, entrée libre
Image : ©The Easton Foundation, New York
« Hard-corps » au CENT-QUATRE : 4 jeunes artistes repérés à l’expo de l’école Kourtrajmé
Lire l'articleImage de couverture : "Negative Space", Olivier Ratsi © Martin Argyroglo