Cannes 2024CinémaPETIT ÉCRANCultureQUEER GAZEDIVINE GANGI.A. QUOI ?Le magazine
  • News
  • Article
  • 3 min

Champs-Élysées Film Festival 2023 : le palmarès est tombé !

  • Hugues Porquier
  • 2023-06-28

Sepideh Farsi, Nicolas Peduzzi, Vincent Castang... Retour sur les lauréates et lauréats de la 12ème édition du festival, qui met en lumière le cinéma indépendant français et américain.

Prix du Jury de la Meilleure Réalisatrice Française

Sepideh Farsi pour LA SIRÈNE

Le pitch : "1980, dans le sud de l’Iran. Les habitants d’Abadan résistent au siège des Irakiens. Il y a là Omid, 14 ans, qui a décidé de rester sur place chez son grand-père, en attendant le retour de son grand frère du front. Mais comment résister en temps de guerre sans prendre les armes ? Omid découvre alors un bateau abandonné dans le port d’Abadan. Aurait-il enfin trouvé le moyen de sauver ceux qu’il aime ?"

« La Sirène » de Sepideh Farsi : à la dérive

Lire la critique

Prix du Jury du Meilleur Réalisateur Américain

Sebastiàn Silva pour ROTTING IN THE SUN

Le pitch : "Alors qu'il se détend dans une ville balnéaire gay du Mexique, le réalisateur Sebastián Silva, déprimé, rencontre le très sociable influenceur Jordan Firstman, et Sebastián accepte à contrecœur de collaborer sur un projet à venir. Mais lorsque Jordan revient à Mexico, Sebastián est introuvable. Jordan joue alors au détective et s'embarque dans un voyage follement imprévisible."

Grand Prix du Jury du Meilleur Long Métrage Français

ÉTAT LIMITE de Nicolas Peduzzi

Le pitch : "Hôpital Beaujon, Clichy. Au mépris des impératifs de rendement et du manque de moyens qui rongent l’hôpital public, Jamal Abdel Kader, seul psychiatre de l’établissement, s’efforce de rendre à ses patients l’humanité qu’on leur refuse. Mais comment bien soigner dans une institution malade ?"

CANNES 2023 · « État limite » de Nicolas Peduzzi, dans la tempête

Lire la critique

Nicolas Peduzzi : « Le rapport à l’addiction m’intéresse beaucoup, notamment chez les artistes »

Lire l'entretien

Grand Prix du Jury du Meilleur Long Métrage Américain

KOKOMO CITY de D. Smith

Le pitch : "Une description crue de la vie de quatre transsexuels noirs qui doivent faire face à la dichotomie entre la communauté noire et eux-mêmes."

Le Prix du Public du Meilleur Long Métrage Français

VINCENT DOIT MOURIR de Stéphane Castang

Le pitch : "Du jour au lendemain, Vincent est agressé par des gens sans raison apparente qui essaient de le tuer. Il tente de poursuivre une vie normale mais lorsque le phénomène s’amplifie, il doit fuir et changer totalement de mode de vie…"

CANNES 2023 · « Vincent doit mourir », le premier long brumeux et zombiesque de Stéphan Castang

Lire la critique

Prix du Public du Meilleur Long Métrage Américain

ANOTHER BODY de Sophie Compton et Reuben Hamlyn

Le pitch : "La quête de justice d'une étudiante qui découvre qu'une fausse vidéo porno d'elle circule sur le net."

Prix de la Critique du Meilleur Long Métrage Français

ÉTAT LIMITE de Nicolas Peduzzi

Prix de la Critique du Meilleur Long Métrage Américain

KOKOMO CITY de D. Smith

Prix France Télévisions

L’ACTEUR de Hugo David et Raphaël Quenard

Le pitch : "Raphaël est acteur. Pour la première fois, il a le rôle principal d’un long métrage. Personne ne comprend pourquoi il a été choisi. D’ailleurs, personne ne le comprend vraiment."

Raphaël Quenard : « J’me sens pas “border”, mais amoureux de la transgression. De la transgression consciente. »

Lire l'entretien

Grand Prix du Jury du Meilleur Moyen Métrage Français

EURIDICE, EURIDICE de Lora Mure-Ravaud

Le pitch : "Ondina est une jeune femme solaire et épanouie. Elle partage sa vie avec Alexia, dont elle est éperdument amoureuse. C’est sa grande histoire d’amour, passionnelle et charnelle. Mais un jour, Alexia s’envole pour sa Grèce natale et ne revient pas."

Prix du Public du Meilleur Moyen Métrage Français

LES CHENILLES de Michelle et Noel Keserwany

Le pitch : "Asma et Sarah, deux femmes originaires du Levant, travaillent dans le même restaurant à Lyon, en France. Elles portent toutes deux le poids d’une vie qu’elles ont été contraintes de quitter. D’abord méfiantes l’une envers l’autre, elles découvrent peu à peu le fil qui les relie, remontant à l’époque où la route de la Soie joignait Lyon à leurs terres natales. Au sein de ces migrations forcées, peut-on surmonter nos rancœurs et trouver du réconfort les uns auprès des autres ?"

Grand Prix du Jury du Meilleur Court Métrage Français

ex-æquo à PHALÈNE de Sarah-Anaïs Desbenoit

Le pitch : "Dans Phalène, le territoire et l’époque sont incertains. Tout au plus peut-on évoquer un caractère prémoderne puisque la nature semble être encore la principale interlocutrice. Les deux héroïnes s’affairent ici à des tâches quotidiennes dont la régularité décrit une existence réglée par les rites les plus anodins : dormir, manger, laver, soit des activités qui inscrivent le récit dans la sphère de la domesticité. Les actions se substituant aux mots, l’absence de dialogue a pour effet d’accroître la précision des gestes"

et

BOLÉRO de Nans Laborde-Jourdaa

Le pitch : "Fran est de passage dans sa ville natale pour se reposer et rendre visite à sa mère. Suivant le rythme saccadé du Boléro de Ravel, ce parcours sur les chemins du souvenir et du désir va le mener, ainsi que tout le village, à une apothéose joyeusement chaotique."

Grand Prix du Jury du Meilleur Court Métrage Américain

LOLLYGAG de Tij D’oyen

Le pitch : "Une femme raconte ses souvenirs d’enfance à la fois sensuels et macabres, à propos du garçon qui habitait à côté de chez elle."

Prix du Public du Meilleur Court Métrage Français

SHAKE UP de Anne Steffens

Le pitch : "C’est au détour d’un horoscope, sur lequel elle est tombée par hasard que Claire, une jeune femme de 43 ans, décide de faire un check-up. Cigarette à la main, elle enchaîne les rendez-vous médicaux. Qu’est-ce qui fait courir Claire ? Les docteurs qu’elle rencontre au fil de visites médicales riches en malentendus, sauront-ils lui prêter assez d’attention pour qu’elle le découvre ?"

Prix du Public du Meilleur Court Métrage Américain

MY YEAR OF DICKS de Sara Gunnarsdóttir

Le pitch : "Pam fait tout son possible pour perdre sa virginité et cherche toujours "le bon"."

LA SEXTAPE · Perdre sa virginité au cinéma avec Molly Manning Walker

Lire l'article

Mentions Spéciales du Jury Formats Courts

MARGIE SOUDEK’S SALT AND PEPPER SHAKERS de Meredith Brooks

Le pitch : "Une artiste et professeur d'effets visuels se rapproche de sa grand-mère vieillissante, Margie, en collectionnant, en créant des œuvres d'art et en s'obsédant pour améliorer la réalité."

et

PACIFIC CLUB de Valentin Noujaïm

Le pitch : "En 1979, dans les sous-sols de la Défense, le quartier d’affaires de Paris, ouvre le Pacific Club, première boite de nuit à accueillir les Arabes de banlieue. Azedine, 18 ans à l’époque, nous raconte l’histoire oubliée de ce club et de ceux qui l’ont fréquenté."

Mention Spéciale du Jury Presse

Purdey et Makenzy Lombet, révélés dans IL PLEUT DANS LA MAISON de Paloma Sermon-Daï

Le pitch : "Sous un soleil caniculaire, Purdey, dix-sept ans, et son frère Makenzy, quinze ans, sont livrés à eux-mêmes et tentent de se débrouiller seuls. Alors que Purdey fait des ménages dans un complexe hôtelier, Makenzy se fait un peu d’argent en volant des touristes. Entre l’insouciance de l’adolescence et l’âpreté de la vie adulte, ils devront se soutenir l’un l’autre dans ce voyage d’une douceur déchirante, qui semble bien être le dernier été de leur jeunesse."

CANNES 2023 · « Il pleut dans la maison » de Paloma Sermon-Daï

Lire l'article

Inscrivez-vous à la newsletter

Votre email est uniquement utilisé pour vous adresser les newsletters de mk2. Vous pouvez vous y désinscrire à tout moment via le lien prévu à cet effet intégré à chaque newsletter. Informations légales

Retrouvez-nous sur